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PAIEMENTJEUNE AGRICULTEUR – 2020 – avance 70 % Le montant unitaire perçu de 63,9 € correspond à 70% du paiement jeune agriculteur, calculé sur base d’un montant de 91,25 € / ha. SC - VACHES VIANDEUSES – 2020 – avance 70 % Le montant unitaire perçu de 126,3 € correspond à 70% du montant unitaire actuellement fixé à 180,50 € / vache.Conjoncture du lait bio en France au premier semestre 2020 Collecte Bilan 2019 © CNIEL 975,7 millions de litres de lait bio ont été collectés en 2019 collecte cumulée sur les 12 mois de l’année 2019. La collecte bio a représenté 4,1 % de la collecte laitière nationale en 2019. La collecte de lait bio a ainsi augmenté de 15,7 % entre 2018 et 2019 contre une hausse de de 32 % entre 2017 et 2018, du fait des 206,6 millions de litres de lait bio supplémentaires collectés en 2018, ce qui se rapproche du taux de croissance constaté entre 2016 et 2017. En moyenne, la collecte en 2019 a été de 81,3 millions de lait bio par mois, contre 70,2 millions en 2018. Cela représente en moyenne 15 % de plus par mois qu’en 2018, avec des variations au cours de l’année moins marquées qu’en 2018. Tous les bassins ont vu leur collecte augmenter en 2019, avec les croissances les plus marquées en Normandie et dans le quart Sud-Est. © CNIEL extrait de la note de conjoncture du CNIEL Début d’année et perspectives En février 2020, la collecte de lait bio a atteint 83,7 millions de litres, soit une augmentation de 19 % par rapport au mois de février 2019. Ce volume est produit par 3 627 producteurs bio, tandis qu’ils étaient 3 450 en février 2019, ce qui représente une augmentation de 5 % des effectifs en un an. Le cumul annuel sur 12 mois de la collecte de lait bio s’élève à 999,7 millions de litres en février 2020, soit 16 % de plus que celui de février 2019, ce qui laisse supposer que le milliard de litres de lait bio collecté aura été atteint au mois de mars ! Prix du lait bio Bilan 2019 Le prix réel du lait payé aux producteurs en 2019 incluant l’effet qualité a été en moyenne de 478,6 €/1000 litres, ce qui correspond à une hausse de 2 % par rapport à la moyenne mensuelle de 2018 qui était de 469 €/1000 litres. Ce même prix pour un lait standard 38/32 prix toutes primes comprises, toutes qualités confondues, ramené à un lait standard à 38g de MG et 32g de MP était estimé à 462 €/1000 litres en moyenne en 2019 ce qui correspond à une baisse de 1 % par rapport à la moyenne de l’année 2018. Début 2020 Le prix réel du lait payé aux producteurs en janvier 2020 était de 500,5 €/1000 litres en moyenne, ce qui correspond à une hausse de presque 4 % par rapport à janvier 2019 481,8 €/1000 litres, et de 490 €/1000 litres en février. Ce même prix pour un lait standard 38/32 était de 485,5 €/1000 litres en janvier et 478,9 €/1000 litres en février. Évolution entre 2015 et 2019 Fabrications et consommation Les fabrications ont progressé pour l’ensemble des produits laitiers biologiques en 2019, avec des croissances importantes pour le beurre et la crème + 24 % ainsi que pour les fromages + 15 %. En janvier 2020 mêmes tendances sur février, seules les fabrications de crème conditionnée sont en recul - 9,8 %. Les hausses des fabrications par rapport à janvier 2019 sont particulièrement marquées pour la poudre de lait + 73 % et les fromages +35 %, et même 74 % pour les fromages frais. Source FranceAgriMer Les ventes des produits laitiers bio ont connu des croissances exceptionnelles en 2019, à part le lait conditionné qui maintient tout de même une tendance à la hausse avec 3,7 % d’augmentation des volumes vendus entre 2018 et 2019. Les progressions les plus importantes sont celles des fromages + 25,6 % de volume vendu en 2019 par rapport à 2018, de la crème + 23,6 % et du beurre + 19 %. Les prix des produits laitiers bio affichent aussi une évolution positive. Sur les deux premiers mois de l’année 2020, les ventes de produits laitiers bio sont toujours en progression, avec une hausse particulièrement marquée pour les fromages 14 % de plus, en volume vendu, que les deux premiers mois 2019. A l’exception de la crème, les prix ont également tendance à augmenter. Source Panel IRI – CNIEL Source CNIEL extrait de la note de conjoncture laitière bio du 1er trimestre 2020 Point de situation chez nos voisins européens bilan 2019 et perspectives 2020 Allemagne En 2019, la production de lait bio augmente +6 % par rapport à 2018 mais moins vite qu’en 2018 + 19 % par rapport à 2017. La collecte nationale atteint 1,186 millions Kg, dont la quasi-totalité est valorisée au prix bio, entre 47,6 et 48,3 cents/Kg, soit 14 cents de plus qu’en conventionnel 33 cents/Kg. Le marché est stable sur l’ensemble de l’année 2019, malgré un surplus de lait écrémé au 1er semestre. La demande en produits laitiers bio a également fortement progressé de +11 % pour le beurre à + 33 % pour le lait UHT. Elle est notamment entretenue par les nouveaux partenariats entre des marques privées bio Bioland avec les discounters Lidl, Aldi, accompagnés par de grandes campagnes de communication à destination de nouveaux consommateurs. Cette tendance a également bénéficié aux magasins spécialisés bio qui enregistrent une progression des ventes en produits laitiers bio. Si le lait bio a le vent en poupe, il doit également compter avec une concurrence de plus en plus forte du lait de pâturage, du lait de foin, des laits végétaux et autres labels sur le bien-être animal. Ces laits peuvent parfois bénéficier d’une meilleure valorisation, par exemple avec un prix payé au producteur entre 0,55 et 0,60 €/Kg en 2019 pour le lait de foin. Néanmoins, les prévisions sont optimistes pour 2020, avec une augmentation de la collecte bio attendue entre +6 % et +10 %, un maintien ou une légère augmentation du prix payé au producteur et une demande qui continue de progresser, soutenue par de fortes campagnes de publicité. Autriche En Autriche en 2019, le nombre de fermes laitières bio environ 6 700 fermes est resté stable et la production annuelle de lait bio 643 millions a légèrement augmenté. Cette situation d’excédent structurel du lait autrichien bio comme conventionnel d’ailleurs ne peut être absorbée par le marché intérieur. Une bonne partie de la production est donc exportée, principalement vers l’Allemagne, la Suisse et l’Italie. Le prix du lait bio payé au producteur est quant à lui en légère baisse, en moyenne 0,44 €/Kg en 2019. Il faut noter que, comme en Allemagne, le lait de foin a le vent en poupe et qu’il est au final mieux payé par les laiteries que le lait bio. Pour les années à venir, les opérateurs autrichiens n’attendent pas d’augmentation considérable de la production, pour plusieurs raisons. Premièrement, il n’y aura pas d’arrivée importante de nouveaux convertis dans les prochaines années puisque la récente fin des aides à la bio a mis un coup d’arrêt aux conversions. Deuxièmement, il se peut qu’un certain nombre d’éleveurs arrêtent l’élevage. D’une part, car à partir de 2020, les producteurs souvent pluriactifs en Autriche pourront arrêter leur activité agricole avant la fin de leur période d’engagement sans avoir à rembourser les aides. D’autre part, car l’obligation du pâturage devra être effective à partir de 2021 pour toutes les fermes bio autrichiennes. Or, jusqu’à présent, un peu plus de 50 fermes bénéficiaient d’une dérogation à cette obligation de pâturage du fait de la difficulté de faire pâturer avec un parcellaire autrichien très morcelé ou traversé par des routes. Enfin, si le prix du lait bio ne remonte pas, il devient plus attractif de faire du lait de foin que du lait bio meilleur prix, pas d’obligation de pâturage pour les fermes morcelées, réduction de la contrainte loup de plus en plus présent. Danemark La production danoise en 2019 s’élève à plus de 705 millions de Kg de lait bio, soit seulement 2,3 % d’augmentation par rapport à 2018. Comme le prévoyaient les opérateurs, les volumes restent stables moins d’une dizaine de fermes ont obtenu un contrat bio et ont pu se convertir. Les laiteries Arla, Thise continuent de freiner les conversions. La légère augmentation de production en 2019 résulte de meilleures performances des cheptels déjà convertis en bio. Cette stabilité de la production assure la stabilité des prix payés aux producteurs, autour de 0,45 €/Kg contre 0,35 €/Kg en conventionnel en moyenne en 2019. En 2020, la situation devrait perdurer, faute de grands changements prévus par les laiteries. Suède En 2019 la production de lait bio en Suède est restée stable, avec 135 millions de Kg. La totalité de la collecte est valorisée en bio et payée au producteur autour de 0,42 €/Kg, contre 0,33 €/Kg en conventionnel. Du côté de la demande, l’intérêt des consommateurs, surtout des plus jeunes générations, pour les produits laitiers bio décline les produits carnés sont également concernés au fur et à mesure que les préoccupations liées au changement climatique augmentent. En réaction, Arla, l’opérateur le mieux positionné sur le marché bio suédois, a lancé un grand plan sur la neutralité carbone des fermes à grand renfort de campagnes publicitaires. Les éleveurs laitiers devront établir au 1er janvier 2021 un plan d’action climat et ne plus utiliser d’énergie fossile à partir du 1er janvier 2022. Si cette initiative a été pensée pour limiter la baisse tendancielle de consommation des produits laitiers, elle ne permettra vraisemblablement pas de rétablir la courbe de consommation à la hausse. Pour 2020, les perspectives sont plutôt pessimistes malgré une production stable, il existe un risque de surplus faute de demande et le prix payé aux producteurs risque de baisser. Afin d’endiguer cette surproduction attendue, Arla a décidé de durcir les règles de production des fermes bio collectées. L’attache des animaux sera interdite, bien qu’elle soit autorisée à titre dérogatoire dans le règlement bio européen. Un peu plus d’une centaine de fermes est aujourd’hui concernée. D’ici 2024, seuls les systèmes en stabulation libre pourront conserver leur contrat biologique, les autres se verront appliquer le prix du lait conventionnel. Suisse La production de lait bio en Suisse a atteint plus de 260 millions de Kg. Elle a progressé de +6 % en un an, principalement du fait de l’arrivée de producteurs nouvellement convertis, poussés par les prix bas en conventionnel. Cette hausse de la production est prévue pour perdurer en 2020, avec une hausse attendue des volumes collectés de +9 %. Cependant, la demande ne croît pas assez rapidement +5 % pour absorber cette hausse de la production. Bien que le prix bio se soit maintenu en moyenne à 0,68 €/Kg en 2019, la pression vers une baisse des prix est donc forte. En réaction, les éleveurs de BioSuisse, la principale association de producteurs bio, ont instauré des mesures de limitation quantitative en durcissant sur le long terme leur cahier des charges pour la production laitière bio. A partir de 2022, l’aliment bio du bétail devra être 100 % suisse et les concentrés seront limités à 5 % de la ration. Ce durcissement du cahier des charges BioSuisse s’explique également par la volonté des éleveurs de se différencier davantage de l’élevage conventionnel, qui durcit ses standards pâturage, zéro OGM, etc. pour répondre aux exigences des consommateurs. Belgique En 2019, plus de 300 fermes bio ont assuré la production de 82 millions de Kg de lait bio en Belgique. Le prix bio moyen fluctuait entre 0,46 et 0,48 €/Kg, contre 0,32 €/Kg en conventionnel. La production reste stable, suite à l’arrêt des conversions ces dernières années. La demande quant à elle augmente fortement +9,5 % entre 2018 et 2019. Cette croissance est d’une part régionalisée puisque la demande la plus forte est concentrée en Wallonie moins en Flandres et d’autre part réservée aux produits transformés comme les yaourts et les fromages, alors que le lait de consommation recule. Luxembourg Le Luxembourg compte à ce jour 16 producteurs de lait bio et deux laiteries, une 100% bio et une mixte. Comme en 2018, le marché intérieur n’a pas été très dynamique et la demande a stagné. Or en 2019, la collecte nationale a augmenté de 9 % pour atteindre 3,5 millions de Kg de lait, alors que les opérateurs n’avaient pas identifié de nouveaux débouchés. Ce qui a entrainé une mauvaise valorisation du lait bio moins de 50 % de la production a pu être payée au prix bio pour les éleveurs. Ainsi, le prix moyen en bio 0,36 €/Kg est inférieur au prix moyen en conventionnel 0,37 €/Kg. Ce prix bio moyen très bas résulte d’une moyenne annuelle entre le prix payé aux producteurs dans le cadre de leur contrat bio quand le lait a pu être valorisé en bio et le prix du lait spot, lorsque faute de débouchés en bio, les laiteries ont dû écouler du lait bio dans le circuit conventionnel, souvent à l’export. Néanmoins, fin 2019 et début 2020, le marché semble repartir. La demande en lait cru augmente significativement et les laiteries sécurisent des partenariats avec d’autres laiteries des pays voisins. Royaume-Uni En 2019, la production britannique s’est maintenue à 470 millions de litres, dans un peu plus de 540 fermes laitières bio. Ainsi, le marché intérieur reste stable puisque la demande intérieure n’augmente pas. Pour les laiteries, le potentiel de développement est donc à chercher à l’export, principalement aux États-Unis. Il n’y a pas de changement significatif volumes, prix, demande à noter ni en 2019 ni en 2020. Le manque de visibilité dû au Brexit taxes, contrôles, etc. a freiné les mouvements sur les marchés. Pour 2020, une légère baisse de la production est attendue, principalement due à des départs à la retraite. Irlande Bien que les soutiens publics à la bio baissent, le marché du lait bio se porte bien. La demande perdure et le prix du lait en bio avoisine les 0,47 €/L, contre 0,36 €/L en conventionnel. Ce qui a permis de maintenir quelques conversions en 2019, pour porter les fermes bio au nombre de 45 contre 18 000 fermes laitières conventionnelles. L’intérêt pour la bio est de plus en plus palpable du côté des éleveurs conventionnels, qui revoient leur stratégie ils délaissent de plus en plus l’option agrandissement de leur système conventionnel pour se tourner vers une conversion de leur ferme à la bio. Source Informations recueillies en date du 13 février 2020 via le réseau européen des producteurs de lait bio
Soyeztoujours informé de nos dernières innovations et des offres du moment ! S'inscrire Vous pouvez vous désinscrire à tout moment. La branche Lait regroupe la collecte de lait de vache et de chèvre et sa transformation en produits et ingrédients laitiers. Agrial, deuxième groupe coopératif laitier français et première coopérative laitière française en collecte de lait bio, occupe notamment une position de leader européen du fromage de chèvre avec sa marque Soignon. La production et la collecte de lait Les ressources laitières d’Agrial s’élèvent à 2,4 milliards de litres de lait, dont 155 millions en lait de chèvre et 128 millions en lait de vache bio. Agrial et ses équipes de conseillers et techniciens lait accompagnent les agriculteurs apporteurs de lait afin d’optimiser la performance économique et environnementale de leurs élevages et garantir ensemble la sécurité alimentaire du lait dès la production. La transformation laitière Agrial construit progressivement un ensemble laitier multispécialiste présent en France et à l’international et valorise le lait de ses apporteurs dans 7 domaines stratégiques Le fromage de vache Le fromage de chèvre Les produits laitiers ultra-frais Les fromages ingrédients Le lait UHT Les ingrédients secs Le beurre et la crème 28 sites industriels en France et à l’international Les activités de transformation de la branche Lait s’appuient sur 5 200 salariés en France et à l’international. Le dispositif industriel se compose de 23 sites en France et 5 sites en Espagne, en Belgique, aux États-Unis et en Italie ainsi que 5 filiales commerciales en Europe, aux États-Unis et au Moyen Orient. Des engagements responsables Charte des bonnes pratiques d’élevage Dès la production, le système de sécurité alimentaire est basé sur la charte des bonnes pratiques d’élevage, à laquelle l’adhésion de tous les producteurs est devenue une exigence de nos clients.Nouspartageons des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de publicité, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectées lors de votre utilisation de leurs services. En déclinant l'usage des cookies, vous acceptez de perdre le bénéfice de magnifiques annonces et de promotions exceptionnelles.Publié le 20/05/2011 à 15h40 / // Les butyriques peuvent nuire gravement à la qualité du lait. Lors de l'affinage, ces bactéries produisent des gaz qui peuvent faire exploser les fromages. Elles donnent également des goûts et des odeurs désagréables. Exemple des effets des butyriques sur le fromage. En haut, un fromage fabriqué avec un lait à fort taux de butyriques, en bas, fromage fait avec un lait de bonne qualité. 1Les butyriques qu'est-ce que c'est ? Ce sont des bactéries du genre clostridium qui ont la particularité d'avoir une forme de résistance appelée spore. Celle-ci, de par ses multiples résistances, a une durée de vie quasi illimitée et constitue un risque de contamination permanent. Lorsque les conditions de milieu sont favorables pH entre 4,6 et 7,5 et température entre 10 °C et 50 °C les spores redeviennent actives et se multiplient. Ces conditions se retrouvent dans un ensilage mal réussi ou dans un fromage à l'affinage. 2 Pourquoi éviter les butyriques ? Lors de l'affinage, surtout en pàte pressée, les butyriques produisent des gaz qui font gonfler et même éclater les fromages. Ils donnent également des goûts et des odeurs désagréables. Des normes sont à respecter dans le commerce du lait. Le lait est appelé à circuler sur différentes laiteries, il doit être apte à toutes les transformations. Ce lait doit contenir moins de spores/l. De plus, les produits finis comme les laits maternisés sont soumis à des normes butyriques très sévères. Les butyriques sont un des critères de paiement du lait. Dans la grille Cilaisud en vigueur depuis le 1er avril 2011, la moyenne arithmétique doit être inférieure ou égale à spores/l pour ne pas être pénalisé. Depuis cette date, il existe un joker s'il y a 12 résultats inférieurs ou égaux à spores, le premier résultat supérieur n'est pas pris en compte, mais il est gardé dans l'historique. 3 Les bonnes pratiques Un faible nombre de spores butyriques dans le lait reflète une bonne maîtrise de l'alimentation, du logement des animaux et de l'hygiène de traite. Les spores butyriques sont présentes dans la terre et donc dans le fourrage en faible quantité. En conditions favorables, par exemple dans un ensilage mal réussi, les bactéries se multiplient fortement. En consommant cet ensilage, la vache ingère des spores qui vont se retrouver dans les bouses. En raison du phénomène de concentration, le niveau de contamination des bouses peut être extrêmement élevé. Un ensilage mal conservé peut contenir jusqu'à spores/g. Avec cette concentration, il peut y avoir jusqu'à spores/g dans les bouses. Au moment de la traite, de la bouse se trouvant sur les trayons peut passer dans le lait et le contaminer. Ainsi, 0,1 gramme de bouse peut contenir spores et on retrouvera spores/l dans le lait de tank. 4 Première parade la récolte et le stockage des fourrages Il faut veiller à ce que le fourrage soit exempt de terre vérification des hauteurs de coupe 7 cm pour l'herbe, 20 cm pour le mais, propreté du chantier d'ensilage silo, roues de tracteurs, fauche en conditions ressuyées La conservation de l'ensilage est due à une acidification rapide du silo gràce aux bactéries lactiques anaérobies. En présence d'air, l'acidification sera perturbée et les butyriques vont se développer. L'absence d'air passe par un bon tassement de silo, une fermeture hermétique de celui-ci le plus tôt possible après la fin du chantier avec une bàche neuve labellisée protégée et chargée soigneusement. Selon leur composition chimique et leur teneur en matière sèche, les plantes sont plus ou moins bien adaptées à l'ensilage. Les stades et les conditions de récolte ont leur importance. Dans certains cas, l'ajout d'un conservateur peut améliorer la conservation. Dès que le fourrage entre en contact avec l'air, l'activité microbienne reprend, donc le pH et la température remontent. Le milieu redevient favorable aux butyriques. Il faut donc être vigilant dans la reprise des ensilages front d'attaque net et chargé, vitesse d'avancement suffisante. Tout ce qui entre en contact avec les fourrages peut être vecteur de butyriques. On veillera à nettoyer la table d'alimentation ainsi que la dessileuse. Les refus seront éliminés tous les jours hors de portée des vaches. 5 Deuxième parade la propreté des vaches La conception et l'entretien des bàtiments, la surfréquentation des points de couchage au pàturage conditionnent la propreté des animaux. Quelques astuces peuvent éviter le passage accidentel de bouse dans le lait pendant la traite tailler les poils au bout de la queue ou encore raser les mamelles. La propreté du local de traite et des quais ainsi que l'hygiène de traite permettent de lutter contre les contaminations. Il faut brancher des trayons propres et secs quelque soit la méthode de lavage ne mouiller que les trayons et les essuyer avant la pose des faisceaux. Lors de la pose, on veillera à ne pas mettre les faisceaux en contact avec le sol et les pattes des animaux. Enfin un bon réglage de la machine à traire évitera les glissements de faisceaux durant la traite. Contact Laure-Gaëtane Faure, chambre d'agriculture desPyrenees-Atlantiques. Tél. ou PARTAGER AU FIL DU SILLON Abonnés, téléchargez le Sillon en version .pdf La filière Jambon de Bayonne espère retrouver son rythme de croisière Période de turbulences pour la filière du machinisme agricole Les nappes phréatiques s’assèchent après un hiver et un printemps très sec meilleurevalorisation du lait en raison de l’importance des fabrications fromagères sous . signe de qualité (AOP, IGP, mais également Bio). Le revenu des exploitations reste toutefois inférieur au résultat national. Auvergne-Rhône-Alpes est leader national pour l’activité de transformation du lait à la ferme. La Fédération internationale du lait FIL a développé un échantillon à teneur garantie ETG destiné à harmoniser le comptage cellulaire. Il sera lancé le 1er avril 2021 en France et devrait induire une baisse de 15 à 20 % des taux cellulaires. Si en France, tous les laboratoires utilisaient déjà le même étalon pour calibrer leurs appareils de comptages des cellules, ce n’était pas le cas dans le monde ou 22 étalons différents seraient actuellement utilisés. La FIL a donc développé un étalon international pour fournir une référence une baisse de 15 à 20 % des comptages cellulairesDes essais ont été réalisés entre cet étalon international et l’étalon français utilisé jusqu’ici et bonne nouvelle pour les éleveurs français, il y aurait une baisse de 15 à 20 % des résultats cellulaires avec la nouvelle référence. Un lait comptabilisé à 260 000 cellules serait donné entre 208 000 et 221 00 cellules. Même un lait hors normes à 400 000 cellules serait prochainement estimé entre 300 000 et 340 000 cellules. Pour autant, les grilles de paiement qualité ne devraient pas évoluer. heGt.