Lapproche antérieure n’est pas nouvelle et existe depuis le début du 20e siècle. Son utilisation n’a pas été généralisée car elle est littéralement à 180 degrés de l’approche postérieure en termes de vision de l’anatomie de la hanche par le chirurgien. Franchement, c’est une approche qui peut être intimidante jusqu
Devoir remplacer l'articulation d'une hanche usée contre une neuve suscite des questions. Les réponses du Pr Philippe Hernigou, chirurgien 140 000 prothèses posées chaque année en France, le remplacement d’une hanche usée est de plus en plus pratiqué. Ce qui n’empêche pas de s’interroger sur cet implant qui, en plus de remplacer l’articulation défectueuse, doit permettre de ne plus souffrir et de retrouver sa mobilité. parle-t-on de prothèse totale de hanche ? La prothèse totale se compose d’une tige implantée dans le fémur, d’un col et d’une tête qui va s’articuler avec le bassin. Elle remplace la partie abîmée de l’os. Lors d’une fracture due à une chute, on se limite parfois à une hémiarthroplastie demi-hanche qui ne remplace que la partie supérieure du fémur. La prothèse est fabriquée soit en polyéthylène soit en céramique. On en dénombre aujourd’hui plus de 700 sortes ! quel moment le remplacement de l’articulation devient-il inévitable ? Lorsque les douleurs sont telles que l’activité quotidienne comme monter un escalier, sortir de chez soi, marcher assez longtemps… devient très difficile. 3. Existe-t-il une limite d’âge pour être opéré ? Non, les vraies limites seront les pathologies associées en particulier les affections cardiaques et pulmonaires qui peuvent rendre l’intervention dangereuse. La prothèse de hanche est une chirurgie fonctionnelle qui ne doit pas mettre en danger la vie du patient. maladies chroniques constituent-elles un obstacle à l’intervention ? Non, pas spécifiquement. Elles peuvent parfois justifier l’intervention ; c’est par exemple le cas de la polyarthrite rhumatoïde. 5. La prothèse de hanche est-elle conçue sur mesure ? Généralement non, car les industriels fabriquent des prothèses de toutes les dimensions. Elles permettent de répondre à 98% des cas. Seules les personnes de grande ou de petite taille peuvent avoir besoin d’un modèle réalisé sur mesure. 6. Comment le chirurgien choisit-il le modèle qui va être posé ? Cela dépend essentiellement de l’âge du patient. Ainsi, le chirurgien optera pour un modèle en céramique chez une personne d’âge jeune. Pour un patient de plus de 80 ans, il choisira un système antiluxation en polyéthylène il s’agit d’un cotyle à double mobilité ou cotyle rétentif, spécialement conçu pour éviter la luxation postopératoire. 7. Le matériau utilisé est-il sans risque ? Aucun des matériaux ne pose de problème testés depuis longtemps, ils sont très bien tolérés. 8. La prothèse peut-elle s’infecter ou se desceller ? Il y a toujours un risque d’infection de l’ordre de 1% variable selon les individus, car le corps humain contient naturellement des bactéries. Quant au risque de descellement, il existe avec le temps, en raison du vieillissement qui modifie l’os et peut altérer la fixation de la prothèse. Une nouvelle intervention est possible jusqu’à un âge avancé, mais il s’agit alors d’un geste chirurgical plus lourd et plus délicat que la pose initiale. 9. Combien de temps dure une prothèse ? Entre 15 et 20 ans, mais tout dépend de l’âge et de l’activité de la personne. Elle aura une durée de vie plus courte chez quelqu’un de jeune, donc de plus actif que chez une personne âgée. 10. Son bon fonctionnement suppose-t-il un suivi régulier ? Deux à trois visites de contrôle sont nécessaires durant la première année qui suit l’intervention, puis une tous les ans ou tous les deux ans, avec une radiographie à l’appui. 11. Au bout de combien de temps retrouve-t-on l’usage de sa hanche au point de l’oublier ? Les patients remarchent dès le lendemain de l’opération ou dans les deux ou trois jours suivants. Ils parviennent à oublier leur prothèse dans un délai de 3 à 6 mois. 12. Avec une prothèse peut-on pratiquer un sport ? Un patient peut s’adonner sans problème à toutes les activités physiques ou sports de loisirs usuels natation, vélo, gymnastique, marche, jogging sur terrain souple…. Mais il vaut mieux éviter la compétition et les sports impliquant des mouvements hors norme avec risque de luxation football, judo ou saut en parachute. Quant à la pratique du ski, elle est possible mais avec prudence, sous réserve qu’elle soit déjà parfaitement maîtrisée. Dans le cas contraire, mieux vaut s’abstenir… Nos remerciements au Pr Philippe Hernigou, Président Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatique SOFCOT et chef du service de chirurgie orthopédique au CHU Henri Mondor Créteil. A lire aussi sur le 9 conseils de nos experts pour soulager son arthrose
Lécueil de ce type d’abord reste la luxation postérieure, complication redoutée de la prothèse de hanche, dont la fréquence reste débattue selon les études mais on peut retenir le chiffre de 2-3%. Par opposition, l’abord de l’articulation peut se
Dr Laurent NICOLAON PH Chirurgien orthopédiste La prothèse totale de hanche est utilisée pour remplacer une articulation de la hanche quand cette dernière est abimée. L’indication la plus fréquente est la coxarthrose. Voie d'abord La voie d abord utilisée pour implanter des prothèses totales de hanche au Centre Hospitalier d’ Arpajon est, sauf contre indication, la voie d abord antérieure pure AMIS. Cette voie d’abord présente l’avantage de passer entre les muscles. Elle ne nécessite, la plupart du temps, aucune section musculaire ni tendineuse. L’absence de section musculaire ou tendineuse permet de limiter les douleurs postopératoires 1 et une récupération plus rapide 2. Préparation de l’ intervention Lors la consultation avec votre chirurgie, plusieurs examens vous seront prescrits Une radiographie de bassin de face à l’échelle 100% utilisée par votre chirurgien pour planifier l intervention. Cette planification permet avant l’intervention de connaître et de prévoir la taille de la prothèse qui sera utilisée. La radiographie permettra d’évaluer également l’inégalité de longueur préopératoire des membres inférieurs. Une lettre pour votre dentiste afin qu’il vérifie l’absence de foyer infectieux dentaire Une ordonnance pour réaliser un examen d’urines ECBU afin de vérifier l’absence d infection urinaire Lors de la consultation d’anesthésie, des examens complémentaires spécifiques vous seront prescrits. L’ hospitalisation Vous serez hospitalisé la veille de l’intervention. Une préparation cutanée sera réalisée. La zone de l’incision cutanée est tondue. Deux douches avec un antiseptique seront réalisées une la veille de l’intervention, une autre le matin. Les patients sont autorisés à se lever dès le lendemain de l’intervention. L’hospitalisation dure entre 4 et 8 jours. Dans la plupart des cas, le retour se fait au domicile. Seuls les patients isolés sont dirigés après leur hospitalisation vers un centre de rééducation. Complications les plus fréquentes» Infection sur prothèse c’est une complication rare environ 0,5 % mais qui justifie, compte tenu de sa gravité potentielle, un bilan infectieux préopératoire ECBU, examen dentaire... et l’utilisation systématique d une antibioprophylaxie per-opératoire. Luxation de prothèse Bien que l’utilisation de la voie d’abord antérieure permette de diminuer au maximum ce risque, il n’est pas nul. Les taux de luxation de prothèse totale de hanche par voie antérieure en utilisation des billes de diamètre de 28mm ou supérieur varie de 0,5 a 1% ref 3,4. Inégalité de longueur post-opératoire un des objectifs de la pose d’une prothèse de hanche est le plus souvent de restituer la longueur des jambes. Cependant la précision acceptable est d’environ 1 cm. Une inégalité inférieure à 1 cm n’est, le plus souvent, pas perçue par le patient. Afin de permettre d’être le plus précis possible, des radiographies à 100% sont systématiquement réalisées afin de permettre la planification la plus précise possible d’une intervention. De plus au début et pendant l intervention des clichés de radioscopie sont réalisés afin de vérifier le bon positionnement des implants et la longueur de jambe. Phlébite l’utilisation de la voie d’abord antérieure associée à des mesures de prévention port de bas à varices en postopératoire immédiat, levé précoce, prévention par un traitement anticoagulant permettent de diminuer le risque de cette complication à 0,6 % selon une étude de J. MATTA ref 3.
Prothèsetotale de hanche posée par voie antérieure mini invasive - La pose de prothèse totale par voie antérieure mini invasive permet une incision antérieure courte (de 5 à 8 cm), la cicatrice est donc petite mais surtout, cette technique est appréciée par l’absence totale de section musculaire (passage entre les muscles sans les couper). - Durant l’opération, le patient
Quand peut-on intervenir sur une prothèse de hanche ? Intervenir sur une hanche déjà prothésée est possible dans deux circonstances Soit au terme de l’usure normale des implants, de nombreuses années après leur pose ; Soit en cas de dysfonctionnement de la prothèse. Dans tous les cas, la reprise est précédée d’une démarche diagnostique rigoureuse précisant l’état des muscles et des tendons, la qualité du stock osseux et de la fixation prothétique, le positionnement des implants et leur usure, les références de la prothèse implantée et la voie d’abord utilisée lors de la pose. Le diagnostic d’infection est rare mais doit être évoqué en cas de dysfonctionnement atypique. Sur le plan technique, diverses solutions chirurgicales sont possibles de façon graduelle Intervention sur les muscles, tendons, parties molles ou calcifications sans modifier les implants en place ex réparation tendineuse après voie de Hardinge ; Changement simple isolé d’un composant, sans toucher l’autre composant prothétique ex changement du cotyle pour conflit avec le psoas ; Changement bipolaire de l’implant cotyloïdien et de l’implant fémoral ex descellement bipolaire des implants ; Changement avec ostéosynthèse ou renfort métallique ex ostéolyse du bassin par usure de la prothèse ; Changement avec reconstruction osseuse par greffe ex destruction osseuse évoluée périprothétique. La durée de l’intervention varie de une heure et demi à plus de quatre heures selon les situations. L’hospitalisation dure habituellement six nuits. La reprise de la marche en appui peut être immédiate ou différée de six semaines en cas de greffe osseuse. Dans tous les cas, l’objectif est de restaurer une articulation stable, mobile et indolore, autorisant la reprise des activités sans limitation. Douleur après prothèse Sauf exception, une douleur persistante après prothèse de hanche est un signe de dysfonctionnement ou de lésion et est accessible à un traitement. La démarche diagnostique débute en éliminant les causes de douleur projetées sciatalgie, cruralgie, hernie pariétale, insuffisance artérielle. Une douleur identique avant et après implantation de prothèse évoque une erreur d’indication initiale. Les causes effectivement liées à la hanche sont multiples Conflit du tendon psoas sur un débord de la prothèse ; Rupture ou inflammation des tendons fessiers ; Micromobilité de la tige ou de la cupule, descellement ; Ossification péri articulaire, lésion musculaire ; Lésion nerveuse nerfs sciatique, crural, cutané latéral, algodystrophie ; Infection du site opératoire ; Lésion tumorale. Quelle que soit la situation, il faut persévérer et trouver la cause de la douleur au moyen d’un examen clinique complet et d’explorations exhaustives. La lecture du compte-rendu opératoire est essentielle pour diagnostiquer les causes reliées à la technique opératoire. Un deuxième avis chirurgical puis un troisième trouvent ici toute leur place en apportant un regard neuf et expérimenté. La douleur d’origine psychiatrique » doit absolument être considéré comme un diagnostic d’élimination car la majorité des causes identifiées sont accessible à un traitement interventionnel efficace. Boiterie après prothèse de hanche Quelques semaines après implantation d’une prothèse de hanche, il est normalement possible de marcher sans douleur et sans boiterie. Si ce n’est pas le cas, différentes causes du dysfonctionnement doivent être évoquées Toutes les causes de douleur de prothèse de hanche peuvent être à l’origine d’une boiterie Conflit avec le psoas ; Descellement des implants avec ou sans infection ; Tendinite des fessiers, bursite trochantérienne. D’autres causes mécaniques sont à évoquer, en particulier une modification de longueur ou de latéralisation de la hanche qui modifie le trajet des muscles et les rend parfois insuffisants. Une prothèse de hanche suivie d’un raccourcissement ou d’un allongement du membre entraîne logiquement une boiterie. Certaines boiteries sont dues à l’atteinte des tendons/muscles lors de l’opération voie transfessière de Hardinge, trochantérotomie. Enfin, il faut également évoquer les douleurs ayant une autre origine que la hanche trouble neurologique, cruralgie. Selon la cause identifiée, un traitement est habituellement possible, en particulier pour toutes les causes mécaniques. La réparation d’une lésion tendineuse, la remise en tension des muscles ou la suppression d’un phénomène douloureux entraînent habituellement la disparition de la boiterie. Tendinite du psoas La survenue d’une tendinite du psoas après implantation d’une prothèse de hanche est un événement relativement fréquent, pouvant concerner 1 à 5% des cas. Il s’agit d’une douleur antérieure, inguinale, qui n’était habituellement pas présente avant l’intervention. La douleur apparaît quelques jours ou quelques semaines après la chirurgie, puis devient invalidante car elle ne disparaît pas malgré la rééducation. Les radiographies sont habituellement interprétées normales, la prothèse semble bien fonctionner. En réalité, il s’agit souvent d’un débord de la cupule prothétique en avant, au contact du tendon psoas qui est irrité et enflammé par ce conflit. La flexion de hanche est douloureuse, voire impossible lorsque la tendinite est sévère. Il convient alors de confirmer le diagnostic par une échographie, qui montre le débord de la cupule, le contact avec le tendon, et une bursite inflammatoire avec inflammation du tendon. Si l’on infiltre une ampoule de cortisone au contact du tendon, la douleur disparaît quelques semaines puis réapparaît. Un scanner de hanche permet de mettre en évidence ce débord de la cupule. Le traitement repose au choix sur l’une de ces interventions soit une arthroscopie de hanche pour sectionner le tendon ténotomie du psoas ; soit une reprise de la cupule cotyloïdienne pour implanter une cupule plus petite à distance du tendon psoas. Le résultat est habituellement excellent, avec disparition définitive de la tendinite. Enfin, il faut signaler que certaines tendinites du psoas peuvent également être dues à un ostéophyte résiduel, en dehors de tout débord de cupule. Bursite de hanche après prothèse Une bursite est une petite poche inflammatoire et douloureuse remplie de liquide, qui témoigne de la souffrance de certaines structures périarticulaires comme les tendons. Sa survenue après prothèse de hanche est souvent associée à la présence de fils métalliques pose de prothèse par trochantérotomie. Une autre situation est la présence d’une rupture des tendons fessiers après voie de Hardinge abord trans glutéal. Enfin, il existe certains cas de bursite autour d’ostéophytes. Le diagnostic est réalisé grâce à une échographie de hanche. Le traitement repose en premier lieu sur les anti-inflammatoires ou sur la ponction infiltration de la bursite cortisone. En cas de persistance, il faut intervenir chirurgicalement, et supprimer la cause de l’inflammation retrait des fils irritants, réparation des tendons lésés, etc Usure de prothèse de hanche Toute prothèse de hanche implantée dans l’organisme est soumise à des phénomènes d’usure, dans la mesure où l’absence complète de frottement comme la perfection de la lubrification n’existent pas. Cette usure est toutefois très progressive, et indolore. Dans certains cas cependant, l’usure d’une prothèse de hanche est problématique et doit être prise en compte une usure très importante du plastique prothétique cupule cotyloïdienne en polyéthylène peut se produire après plusieurs années, générant de multiples débris dont l’évacuation s’accompagne d’une destruction osseuse ostéolyse autour de la prothèse. l’usure des parties métalliques de la prothèse de hanche est un phénomène anormal qui peut générer des phénomènes de métallose voire de tumeur synoviale bénigne douloureuse. C’est le cas de certains resurfaçages, ou de prothèses à couple métal/métal. Lorsque l’usure est isolée et peu importante, il convient de la surveiller sans intervenir. Lorsque l’usure s’accompagne de destruction osseuse ou de douleurs, il faut sans tarder changer les implants usés contre de nouveaux implants afin de préserver le capital osseux. Dans tous les cas, une prothèse de hanche doit être surveillée par des radiographies régulières tout au long de la vie, car l’usure, même sévère, est souvent totalement indolore. Descellement de prothèse de hanche Le descellement d’un prothèse de hanche est l’apparition d’une mobilité entre l’implant et l’os sous jacent. Il s’agit d’un évènement qui peut être douloureux ou indolore, dont le diagnostic est radiologique. Différentes causes de descellement sont possibles usure prothétiques “normale” après ne nombreuses années ; descellement précoce par insuffisance de tenue mécanique de la prothèse initiale ; infection du site opératoire. Dans tous les cas, il convient d’agir sans tarder, car le descellement d’une prothèse de hanche conduit à une destruction progressive de l’os qui entoure l’implant devenu mobile ostéolyse. Il faut reprendre l’intervention et changer l’implant descellé contre un nouvel implant, en effectuant des prélèvements bactériologiques pour éliminer un processus infectieux. Par ailleurs, rappelons que toute prothèse doit être surveillée par des radiographies régulières tout au long de la vie, car l’usure et le descellement peuvent être indolores. Luxation de prothèse de hanche La luxation de prothèse de hanche est souvent associée à la pratique de voie postérieure lors de la pose de prothèse technique de Moore. La section des muscles rotateurs externe augmente le risque de luxation, comparée à la voie antérieure de hanche qui ne sectionne aucun muscle. La luxation, surtout lorsqu’elle est répétée, est un épisode traumatisant qui nécessite un transport d’urgence en service chirurgical pour réduction sous anesthésie. La démarche diagnostique apprécie l’état neuromusculaire et général. Il faut prendre connaissance du compte rendu opératoire voie d’abord, diamètre de la tête prothétique, références des implants. Une malposition des implants est cherchée sur les radiographies et sur un scanner. L’usure est également appréciée sur les radiographies. Le traitement repose sur la reprise chirurgicale réparation des muscles rotateurs externes, changement du positionnement des implants, pose d’un cotyle double mobilité. Le traitement préventif repose sur un programme d’éducation des chirurgiens. La voie antérieure sans section musculaire est une technique offrant un risque de luxation proche de zéro et autorisant tous les mouvements sans restriction. Infection de prothèse de hanche L’infection d’une prothèse de hanche est un événement grave, dont la fréquence est inférieure à 1% des prothèses posées. Le diagnostic repose sur un faisceau d’arguments anomalie de cicatrisation, écoulement, baisse de l’état général, fièvre, douleurs de hanche nuit et jour, apparition de signes radiologiques de destruction osseuse autour de la prothèse, augmentation de marqueurs biologiques de l’inflammation leucocytes, vitesse de sédimentation, CRP. Parfois, l’infection est difficile à diagnostiquer car les signes sont modérés ou atypiques. La réalisation d’une ponction biopsie mise en culture sous radiographie est un bon moyen pour prouver l’existence d’une infection profonde de la hanche. Lorsque le diagnostic est confirmé, il faut envisager impérativement une reprise chirurgicale pour laver et généralement retirer les implants infectés. L’antibiothérapie est prolongée et doit être instituée après l’intervention chirurgicale, en s’appuyant sur l’antibiogramme du germe coupable. La prévention des infections du site opératoire après chirurgie de la hanche repose sur un ensemble d’actions information du patient et dépistage pré-opératoire des infections dentaires ou autres, antibioprophylaxie durant l’intervention, précautions d’asepsie chirurgicale, qualité des soins post-opératoires… Chirurgie de recours de la hanche La chirurgie de recours désigne une prise en charge lourde ou difficile, pour une situation extrême ou particulièrement inhabituelle. Deux situations particulières peuvent être rencontrées dans le cas de chirurgie de recours après prothèse de hanche soit un diagnostic évident nécessitant une chirurgie particulièrement complexe reconstruction osseuse étendue en cas de descellement et ostéolyse par exemple ; soit un diagnostic difficile prothèse douloureuse sans aucune explication malgré de nombreuses consultations et de nombreux examens complémentaires. Rappelons qu’une prothèse de hanche doit être stable, mobile et indolore. Si ce n’est pas le cas, il est très probable qu’un problème existe et qu’une solution peut être trouvée auprès d’une centre pratiquant la chirurgie de recours de la hanche. Offrir une solution aux situations complexes ou “désespérées” est une des priorités de notre équipe médico-chirurgicale. En savoir plus sur les autres pathologies
Lesport avec une prothèse : prothese-et-sport : version PDF. Conseils aux patients Après PTH par Voie Antérieure : fichier PowerPoint. Conseils aux patients Après PTH par Voie Antérieure : fichier PDF. L’Arthrose de HANCHE : Intérêt de la voie Antérieure : Arthrose de hanche – AMIS
Le mot du chirurgien “Le paysage de la chirurgie de la hanche s’est profondément modifié ces dernières années. Nos patients sont plus jeunes, et même les moins jeunes ont des exigences sportives importantes. La meilleure compréhension des pathologies de la hanche du sujet jeune, l’arthroscopie de hanche, les prothèses de hanche sur mesure ou les techniques modernes de révision de prothèses ont transformé nos pratiques chirurgicales. Je pense que notre rôle est de remettre le patient au centre de sa prise en charge et de répondre à sa demande. Une hanche qui souffre est un frein à l’épanouissement global, qu’il soit personnel, professionnel ou sportif. Mon ambition est d’apporter des solutions personnalisées pour que chacun puisse de nouveau profiter de la vie en ayant confiance dans sa hanche et dans ses capacités.” L’expertise du docteur Idriss Tourabaly s’articule autour de 4 axes Le traitement des pathologies de la hanche du sportif, grâce à l’arthroscopie de hanche. Il a appris cette technique moderne mini-invasive grâce à sa rencontre avec le docteur Thierry Boyer et Alexis Nogier. La chirurgie de la hanche par voie antérieure. Cette technique développée à Paris permet d’accéder à la hanche sans aucun traumatisme musculaire. Il s’agit d’une technique respectueuse de l’anatomie. L’implantation de prothèse totale de hanche sur mesure planifiée en 3D. Cet outil permet de s’adapter à toutes les formes de hanche que ce soit pour les patients jeunes, les sportifs ou les patients plus âgés. La prise en charge des hanches prothésées en difficultés. Ce programme de consultation collégiale de conseil en collaboration avec les docteurs Nogier, Debiesse et Courtin nous permet de recevoir les patients ayant des résultats imparfaits avec leur prothèse de hanche. Portrait du Dr Idriss Tourabaly Sociétés savantes Membre du Collège de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique. Membre de la Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique. Membre de la Société Française d’Arthroscopie. Diplômes DESC Chirurgie Orthopédique et Traumatologique. MEDAILLE D’ARGENT Thèse de doctorat en médecine. Master 2 Méthodes en Évaluation Thérapeutique Pr Ravaud. DES Chirurgie générale. DIU Pathologies chirurgicales du genou Pr Hernigou. DU Pathologie de la hanche Pr Courpied. DU Microchirurgie Pr Masquelet. DU Anatomie de l’appareil locomoteur Pr Gagey. MSBM d’Informatique Médicale et Technologie de la communication. MSBM d’Immunologie. Formations Ancien Praticien Hospitalier Contractuel Hôpital Lariboisière. Ancien Chef de Clinique – Assistant des Hôpitaux de Paris Hôpital Lariboisière. Ancien interne de chirurgie des hôpitaux de Paris. Ancien externe de médecine CHU Pitié-Salpêtrière. Ouvrages et revues scientifiques 2021 Rougereau G., Rabot C., de Thomasson E., Tourabaly I., Mazel C., Langlais T, Ollat D. Sexual Activity Resumption after Total Hip Arthroplasty A Satisfaction Survey in 101 Patients. 2021 Nogier A., Tourabaly I., Barreau X, Ramos-Pascual S, van Rooij F., Saffarini M., Courtin C., Little or No Differences in Hip Morphology Between Professional Dancers and Controls A Systematic Review, 2021 2020 Khiami F., Tourabaly I., Traumatologie du sport. Conflit antérieur de hanche, 2020 Tourabaly I., Ed. Springer. Hip preservation Surgery – Open, Arthroscopic and Endoscopic Techniques. Chapter Joint Lavage, synovectomy, biopsy and loose body removal. 2020 2017 Rathi R, Tourabaly I, Nogier A., J Orthop. Two-incisions direct anterior approach for THR Surgical technique and early outcome. eCollection 2017 Sep. 2015 Rousseau R., Krantz N., Girard J., Nogier A., Baraduc E., Tourabaly I. La revue Médecins du Sport. Controverse – La coxarthrose du sujet jeune Prothèse de hanche ou Resurfaçage ? 2015 Tourabaly I., Boutron I., Nizard R., Ravaud P., ASSIST applicability scoring of surgical trials. an investigator-reported assessment tool, 2015 2011 Dr Tourabaly I. 17e journée de traumatologie de la Pitié-Salpêtrière, Traumatologie du rachis cervical, Chapitre Luxation / fracture uni-articulaire du rachis cervical inférieur. 2011. Prendre Rendez-vous avec le Docteur Idriss Tourabaly Pour prendre rendez-vous avec votre praticien, contactez le Par téléphone au 06 64 03 22 78 Par mail
Laprothèse de hanche peut se déboîter lors de certains mouvements extrêmes. L’implantation de la prothèse par une voie d’abord antérieure respecte l’ensemble des muscles de la hanche et minimise considérablement ce risque à moins de 1% des cas. Les risques énumérés ne constituent pas une liste exhaustive. Votre chirurgien vous
[1] Carol A Mancuso et al., Fulfillment of Patientsʼ Expectations for Total Hip Arthroplasty », The Journal of Bone and Joint Surgery-American Volume 91, no 9 septembre 2009 2073‑78, [2] M. Dauty et J. Letenneur, Recommandations du sport et prothèses articulaires l’avis des chirurgiens orthopédistes, le désir des patients récemment opérés et la revue de la littérature », Annales de Réadaptation et de Médecine Physique 50, no 9 décembre 2007 709‑15, [3] lequesne, M, Catonné Y, Total hip arthroplasty how much physical activity is too much? », joint bone spine 73, no 1 janvier 2006 Pages 4-6. [4] M. Bonnin et al., Participation sportive après prothèse totale de hanche », in La Prothèse Totale de Hanche dans Tous ses états Paris Elsevier Masson, 2017, 333‑42, [5] Ries MD, PhilbinEF, Groff GD, effect of total hip arthroplasty on cardiovascular fitness », J. Arthroplasty 12 1997 84‑90. [6] Sports activities 5 years after total knee or hip arthroplasty the Ulm Osteoarthritis Study », consulté le 22 avril 2018, [7] Mancuso et al., Fulfillment of Patientsʼ Expectations for Total Hip Arthroplasty ». [8] Bonnin et al., Participation sportive après prothèse totale de hanche ». [9] Claire Tilbury et al., Unfulfilled Expectations After Total Hip and Knee Arthroplasty Surgery There Is a Need for Better Preoperative Patient Information and Education », The Journal of Arthroplasty 31, no 10 octobre 2016 2139‑45, [10] M. Bonnin et al., Participation sportive après prothèse totale de hanche », in La Prothèse Totale de Hanche dans Tous ses états Paris Elsevier Masson, 2017, 333‑42, [11] A. Judge et al., Pre-Operative Expectation Predicts 12-Month Post-Operative Outcome among Patients Undergoing Primary Total Hip Replacement in European Orthopaedic Centres », Osteoarthritis and Cartilage 19, no 6 juin 2011 659‑67, [12] Judge et al. [13] Shannon Bauman et al., Physical Activity After Total Joint Replacement A Cross-Sectional Survey », Clinical Journal of Sport Medicine 17, no 2 mars 2007 104‑8, [14] Tilbury et al., Unfulfilled Expectations After Total Hip and Knee Arthroplasty Surgery ». [15] C. Palazzo et al., Fulfilment of Patients’ and Surgeons’ Expectations in Total Hip Arthroplasty », Annals of Physical and Rehabilitation Medicine 56 octobre 2013 e130, [16] Benjamin M. Bradley et al., Return to Sporting Activity After Total Hip Arthroplasty—A Survey of Members of the British Hip Society », The Journal of Arthroplasty 32, no 3 mars 2017 898‑902, [17] V Wylde et al., Return to Sport after Joint Replacement », THE JOURNAL OF BONE AND JOINT SURGERY 90, no 7 2008 4. [18] Michael D. Ries, Sports After Total Hip Arthroplasty », in Sports Injuries, éd. par Mahmut Nedim Doral et Jon Karlsson Berlin, Heidelberg Springer Berlin Heidelberg, 2015, 2467‑74, [19] Gregg R. Klein et al., Return to Athletic Activity after Total Hip Arthroplasty », The Journal of Arthroplasty 22, no 2 février 2007 171‑75, [19] Bradley et al., Return to Sporting Activity After Total Hip Arthroplasty—A Survey of Members of the British Hip Society ». [20] Bülent Atilla et Ömür Çaşlar, Sports After Total Hip Arthroplasty », in Sports Injuries, éd. par Mahmut Nedim Doral Berlin, Heidelberg Springer Berlin Heidelberg, 2012, 967‑71, [21] A. Lübbeke et al., Influence of patient activity on femoral osteolysis at five and ten years following hybrid total hip replacement », The Journal of Bone and Joint Surgery. British volume 93-B, no 4 1 avril 2011 456‑63, [22] Jae-Wook Byun et al., Third-Generation Ceramic-On-Ceramic Total Hip Arthroplasty in Patients Younger Than 30 Years with Osteonecrosis of Femoral Head », The Journal of Arthroplasty 27, no 7 août 2012 1337‑43, [23] Tao Wang et al., Ceramic-on-Ceramic Bearings Total Hip Arthroplasty in Young Patients », Arthroplasty Today 2, no 4 décembre 2016 205‑9,
Lavoie antérieure permet de vérifier les longueurs sur table pendant l'intervention si la chirurgie n'est pas réalisée sur table orthopédique. Par voie postéro-latérale la mesure des genoux est utile mais moins performante. 8 – A distance : 8.1 - Ossification Dans certains cas la voie d'abord peut se calcifier dans les mois qui
Un hôpital n’est pas l’autre lorsque l’on examine les résultats des soins donnés, particulièrement pour le placement de prothèses de hanche, ressort-il d’une étude réalisée par l’Alliance nationale … Un hôpital n’est pas l’autre lorsque l’on examine les résultats des soins donnés, particulièrement pour le placement de prothèses de hanche, ressort-il d’une étude réalisée par l’Alliance nationale des Mutualités chrétiennes MC présentée mercredi. Dans certains hôpitaux, le risque de subir une seconde intervention est deux ou trois fois plus élevé que dans d’autres. Chaque année, patients belges se font poser une prothèse de hanche. La MC a examiné prothèses totales de hanche placées depuis 1990 dans 84 hôpitaux en Belgique. Fait marquant, la qualité des soins n’est pas liée au coût des prestations », relève Jean Hermesse, secrétaire général de la MC. Pourtant, dans le cadre du placement d’une prothèse de hanche, les coûts varient de 591 euros pour un séjour en chambre commune à l’hôpital UZ Brussel, à plus de euros en chambre individuelle aux Cliniques universitaires Saint-Luc Bruxelles. La MC a également analysé la durée de vie de la prothèse. En Belgique, un patient a 95% de chances de conserver sa prothèse plus de dix ans. Mais il existe de grandes différences entre les hôpitaux. Un patient du CHU Mont-Godinne a par exemple près de trois fois plus de risques de révision de sa prothèse que la moyenne. Au nord du pays, l’hôpital Saint-Vincent de Deinze obtient le moins bon score. À l’hôpital Notre-Dame de Lourdes de Waregem, par contre, le patient a trois fois moins de risques de devoir remplacer sa prothèse. Un autre indicateur est la durée de séjour à l’hôpital. La durée médiane en Belgique est de sept jours pour le placement d’une prothèse de hanche. Mais elle varie de cinq ex la clinique Saint-Luc à Bouge à 24 jours clinique Saint-Josef à Saint-Vith selon les hôpitaux. Quelque 8% des patients sont admis en soins intensifs durant leur séjour à l’hôpital. Au CHU de Liège, par exemple, ce taux grimpe à 42%, selon les données de la MC. Le taux de transfusion a également été examiné. Les spécialistes conseillent de limiter les transfusions en raison de certains risques virus, etc.. En moyenne, une transfusion est réalisée dans 17% des interventions. Dans cinq hôpitaux, ce taux dépasse les 40%. C’est la première fois que les conclusions d’une telle étude ne sont pas anonymes et que les noms des hôpitaux sont ouvertement cités. La qualité des interventions est globalement bonne en Belgique, mais il y a de grosses différences entre les hôpitaux », explique Jean Hermesse. En communiquant ouvertement ces différences, nous espérons améliorer la qualité globale des prestations. »
Pouraborder l'articulation de la hanche, le chirurgien pratique une seule incision verticale d'environ 7 à 12 cm à la partie haute et externe de la cuisse, sur le devant. C'est donc une voie d'abord antérieure m . grand fessie m. tenseur du fascia lata -m.droitantérieur Nous implantons votre prothèse par cette voie d’abord antérieure sans
Actualité liée Quel est le problème ?La hanche est l’articulation entre le bassin et le fémur. Comme toutes les articulations elle est recouverte de cartilage. Le cartilage est une substance glissante et dépourvue de terminaisons nerveuses permettant à l’articulation de bouger sans résistance et sans douleur. Pour différentes raisons ce cartilage peut s’user. C’est notamment le cas dans l’arthrose de la hanche appelée coxarthrose ou dans certains rhumatismes inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante. Il laisse alors place à l’os sous-jacent qui est rugueux et innervé. L’articulation devient alors progressivement douloureuse et raide. Lorsque les traitements médicaux antalgiques ou infiltrations ne suffisent plus à soulager la douleur, il faut alors remplacer le cartilage usé par une prothèse totale de hanche. La pose d’une prothèse peut également être nécessaire en cas d’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale. Celle-ci détruit et déforme une partie de la tête fémorale ce qui entraîne d’importantes douleurs de hanche. La prothèse totale de hanche remplace à la fois le cartilage du bassin et celui de la tête du fémur. Elle est donc composée de 2 pièces appelées implants Un cotyle prothétique se fixant dans le bassinune tige fémorale se fixant dans le fémur Avant l’interventionLa mise en place d’une prothèse totale de hanche se réalise au cours d’une intervention chirurgicale. Celle-ci a été planifiée au préalable en consultation afin de choisir le type de prothèse le plus adapté au cas du patient. L’intervention a également été précédée d’une consultation d’anesthésie et d’un bilan préopératoire visant à vérifier que le patient est physiquement apte à se faire opérer et à minimiser le risque de complications postopératoires, notamment infectieuses. Ce bilan comporte en général une prise de sang, un bilan cardiovasculaire mais également un bilan dentaire visant à éliminer tous les foyers infectieux afin d’éviter une contamination de la prothèse par des microbes. Choix de la prothèse Il existe différents types de prothèses de hanche qui se différencient principalement par le couple de frottement leur type de fixation dans l’os Couple de frottement Il s’agit de la zone où les 2 pièces prothétiques sont en contact et glissent l’une sur l’autre permettant la mobilité de l’articulation. Le choix du matériau de ce couple de frottement est fondamental car il a un impact direct sur la durée de vie de la prothèse. On privilégie actuellement les couples de frottement en céramique dont l’usure est quasi-nulle ou parfois, pour l’implant cotyloïdien, un polyéthylène plastique hautement réticulé dont l’usure est également très faible. Prothèse totale avec couple de frottement en céramique Biolox Delta rose Fixation de la prothèseIl existe 2 types de fixations de la prothèse dans l’os. Soit la prothèse est cimentée dans l’os c’est à dire que l’on coule un ciment liquide dans l’os dans lequel les implants sont positionnés et ainsi solidarisés à l’os. Soit la prothèse est impactée fixation dite sans ciment » et s’appuie directement sur l’os qui va repousser au contact immédiat de la prothèse pour l’empêcher de bouger. Le choix du type de fixation dépend de la qualité osseuse, de certains facteurs anatomiques et du couple de frottement choisi par le de la taille de la prothèseIl existe évidemment différentes tailles d’implants pour correspondre le plus possible à l’anatomie du patient opéré. Une planification de la taille de la prothèse est effectuée avant l’opération à partir de radiographies ou d’un scanner. Elle est fondamentale car elle permet de limiter ce risque d’inégalité de longueur des membres inférieurs à l’issue de l’opération. Le recours au scanner combiné à une planification informatique est parfois utile, notamment pour les patients présentant une forme de hanche atypique », ce qui conduit quelquefois à l’utilisation d’une tige fémorale fabriquée sur mesure. Déroulement de l’interventionL’intervention se déroule dans un bloc opératoire conforme à des normes strictes de propreté et de sécurité. Le patient est installé sur une table d’opération sur le durée de l’intervention est d’environ 1 heure. Il faut y ajouter le temps nécessaire à la réalisation de l’anesthésie et à l’installation du patient sur la table d’opération. Cette intervention peut se dérouler sous anesthésie générale ou sous rachianesthésie qui est une anesthésie loco-régionale où seul le bas du corps est endormi comme pour l’anesthésie péridurale. C’est le médecin anesthésiste en concertation avec le patient qui décidera du mode d’anesthésie le plus adapté au cas de ce dernier. Vidéo de l’opération La voie d’abord antérieure mini-invasive de HueterDifférentes techniques existent pour mettre en place une prothèse totale de hanche. La voie d’abord antérieure mini-invasive de Hueter présente de nombreux avantages. Contrairement aux techniques couramment utilisées voies d’abord postéro-externe de Moore, voie antérieure de Hardinge, voie transtrochantérienne, cette voie d’abord permet de préserver les structures anatomiques environnantes puisque c’est une technique permettant d’accéder à la hanche sans section musculo-tendineuse ni osseuse. Voie d’abord antérieure mini-invasive avec épargne musculaire flèche verte – Voie d’abord postéro-externe de Moore passant au travers du grand fessier avec section des tendons pelvi-trochantériens Flèche rouge Préserver l’environnement musculaire paraît essentiel car c’est le gage d’une récupération plus rapide et d’un risque diminué de luxation déboitement de la prothèse. Cette technique permet également de limiter la taille de l’incision cutanée qui est souvent inférieure à 8 centimètres. La voie d’abord antérieure mini-invasive est une technique utilisable pour la quasi-totalité des patients lors de la pose d’une première prothèse totale de hanche. En revanche, elle ne permet pas toujours le traitement des très rares cas les plus complexes qui peuvent nécessiter un abord plus extensif. Après l’interventionLa rééducation est débutée le jour même ou dès le lendemain de l’intervention aidée par des kinésithérapeutes. Sauf cas particulier, l’appui sur le membre opéré est autorisé d’emblée. Au début la marche se fait à l’aide de béquilles qui vont être progressivement abandonnées. La voie d’abord antérieure mini-invasive permet souvent une récupération plus rapide qu’avec les autres techniques et procure souvent une meilleure stabilité à la marche du fait de la préservation de l’environnement durée d’hospitalisation est comprise entre 1 et 3 jours, l’opération pouvant parfois être effectuée en ambulatoire. A la sortie de la clinique, le patient opéré peut directement regagner son domicile et la rééducation est poursuivie avec un kinésithérapeute de ville à raison de 2 à 3 séances par semaine pendant environ 1 mois. Lorsque les conditions d’accès au domicile sont trop compliquées ou si le patient est âgé et ne peut être aidé dans la réalisation des tâches quotidiennes courses, repas… un séjour en centre de rééducation peut être envisagé pour une durée généralement inférieure à 3 consultation avec radiographies de contrôle de la prothèse est programmée avec le chirurgien dès la sortie du patient de la clinique. Elle a en général lieu 4 à 6 semaines après l’intervention et son but est de vérifier la bonne récupération de la marche et des mobilités de la hanche. Une seconde consultation de contrôle est en général souhaitable environ 3 mois après l’opération. Par la suite, une surveillance de la prothèse par radiographies, espacées de quelques années, est recommandée pour vérifier qu’il n’existe pas d’usure anormale des implants ou de l’os environnant. Récupération après l’interventionLa récupération est souvent rapide. La marche est immédiatement reprise. Par précaution, il est recommandé de garder au moins une canne pendant les 2 premières semaines, davantage si douleurs inguinales modérées sont souvent présentes pendant le premier mois puis elles s’estompent conduite automobile peut être reprise 2 à 4 semaines après l’opération en fonction de l’aisance du patient. Quant aux activités sportives elles peuvent être envisagées 2 à 3 mois après l’opération en privilégiant les sports sans impacts vélo, natation…. Les risques liés à l’intervention Le risque nul n’existe malheureusement pas en chirurgie. Toute intervention comporte des risques et a ses limites. Il faut les accepter ou sinon ne pas se faire opérer. Toutefois, si une intervention vous est proposée, c’est que le chirurgien et le médecin-anesthésiste estiment que le bénéfice attendu est nettement supérieur au risque encouru. Certains risques sont communs à tous les types de chirurgie. C’est le cas de l’infection où des microbes viennent envahir la zone opérée. C’est une complication heureusement rare mais qui, lorsqu’elle survient, nécessite un lavage de la prothèse au cours d’une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques. Plus rarement, certaines infections peuvent nécessiter le changement de la prothèse. Un hématome peut également survenir au niveau de la zone opérée. Il est habituellement évité ou limité par la mise en place d’un drain aspiratif en fin d’intervention qui sera retiré dans les jours suivant l’opération. Parfois, en cas de saignement important une transfusion sanguine peut être nécessaire. Exceptionnellement, il faut recourir à une intervention pour évacuer un volumineux hématome sous chirurgie de la hanche augmente également le risque de survenue d’une phlébite pouvant se compliquer d’embolie pulmonaire. Pour limiter ce risque au maximum, un traitement anticoagulant visant à fluidifier le sang sous forme de piqûres quotidiennes ou de comprimés est prescrit pendant tout le mois suivant l’intervention. Il existe également des risques spécifiques à la chirurgie de la prothèse de hanche. Tout d’abord, la prothèse peut se déboiter luxation. La luxation survient le plus souvent dans les premières semaines qui suivent la pose de la prothèse alors que tout n’est pas encore cicatrisé autour de celle-ci. Lorsqu’elle est déboitée, une courte anesthésie est nécessaire pour la ré-emboiter. Il arrive également que les deux jambes ne soient pas exactement à la même longueur après l’opération. Cette inégalité de longueur est souvent bien tolérée et passe inaperçue. Si ce n’est pas le cas et qu’il existe une boiterie, on peut être amené à prescrire le port d’une semelle de compensation. Enfin, des complications plus rares peuvent également survenir. Une fracture du fémur peut survenir lors de sa manipulation pendant l’opération. Elle a en général pour conséquence de différer la reprise de l’appui. Des nerfs peuvent également être accidentellement abîmés au cours de l’intervention avec un risque de paralysie ou de perte de sensibilité du membre opéré qui peuvent être transitoires ou cas d’inquiétude concernant l’intervention, n’hésitez pas à questionner votre chirurgien ou le médecin anesthésiste afin qu’ils répondent à vos interrogations. La prothèse de hanche par voie antérieure en quelques questionsQuel résultat espérer d’une prothèse totale de hanche ?La prothèse de hanche vise à restaurer une fonction satisfaisante de l’articulation de la hanche. Son but est double supprimer les douleurs et redonner de la mobilité à l’articulation. A terme, dans leur grande majorité, les patients oublient qu’ils sont porteurs d’une prothèse de hanche. Toutefois, ce propos doit être modéré en fonction de la pathologie initiale qui a amené à la pose d’une telle prothèse. Dans le cas de certaines malformations de la hanche, une boiterie peut persister à terme liée à un déficit musculaire d’ mal à la hanche depuis plusieurs années. Dois-je me faire poser une prothèse de hanche ?La prothèse de hanche est une intervention fonctionnelle et donc non obligatoire. Seul le patient est apte à dire si sa gêne est suffisamment importante pour justifier une intervention. Toutefois lorsque l’usure de l’articulation est peu avancée il faut, avant d’envisager la chirurgie, avoir au préalable essayé de soulager les douleurs par des traitements médicamenteux antalgiques, infiltrations d’acide hyaluronique qui peuvent souvent retarder la mise en place de la est la durée de vie d’une prothèse de hanche ?La durée de vie d’une prothèse de hanche de première intention varie en fonction du type de prothèse, des matériaux du couple de frottement de l’articulation prothétique, mais aussi de l’activité du patient très dynamique ou sédentaire. Toutefois, on peut raisonnablement dire aujourd’hui que la durée de vie d’une prothèse est d’environ 20 ans et probablement davantage avec les couples de frottement à faible usure comme la céramique dont les résultats sont très trop jeune pour être opéré d’une prothèse de hanche ?Derrière cette question se cache la question de la durée de vie de la prothèse. Car remplacer une prothèse de hanche est une opération plus compliquée et susceptible de donner un résultat fonctionnel moindre que pour la prothèse de première intention. Il est donc préférable de poser des prothèses à des personnes susceptibles de ne jamais avoir besoin d’en changer, c’est à dire celles de plus de 65 ans. Toutefois ce qui est préférable ne doit pas être un dogme et mieux vaut une prothèse de hanche à un âge où l’on peut en profiter que de retarder indéfiniment le moment de l’intervention au prix de douleurs et de limitations difficilement supportables. Ainsi, dans les cas d’atteinte de la hanche chez des sujets de moins de 40 ans ostéonécrose aseptique de la tête fémorale par exemple, mieux vaut une prothèse qui redonne une qualité de vie satisfaisante que de résister plusieurs années avec des douleurs difficilement supportables pour au final finir avec une prothèse quelques années plus tard et ce, d’autant plus, que les couples de frottement comme la céramique laissent espérer une très longue durée de vie des prothèses totales de quel matériau est fabriquée la prothèse ?Les prothèses de hanche sont fabriquées avec des matériaux inertes biocompatibles si bien que les risques d’allergie ou de rejet sont exceptionnels. Les parties métalliques des implants prothétiques sont des alliages qui sont le plus souvent faits de chrome-cobalt ou de titane. Les implants non cimentés sont généralement recouverts de matériaux ostéoconducteurs pour faciliter la réhabitation osseuse au contact de l’implant. Quant au couple de frottement de la prothèse c’est à dire les surfaces de contact entre les implants du cotyle et du fémur, ils peuvent être en céramique, en métal, ou en polyéthylène plastique. La tendance actuelle est de privilégier les couples de frottement à faible usure et en particulier la céramique Alumine.Existe-t-il des mouvements à éviter après la pose de la prothèse ?C’est là le grand avantage de la voie d’abord antérieure mini-invasive par rapport aux autre techniques d’implantation des prothèses de hanche. En effet, avec cette technique, même s’il n’est pas nul, le risque de luxation déboitement de la prothèse est très nettement diminué du fait de la préservation de l’environnement tendineux et musculaire. De plus, les mouvements susceptibles d’entraîner une luxation de la prothèse sont peu habituels dans la vie de tous les jours extension de la hanche combinée à une rotation externe. Par conséquent, même s’il faut rester prudent dans les 2 premiers mois suivant l’intervention, cette technique au contraire des autres n’impose pas de dormir avec un oreiller entre les jambes et n’interdit pas de se pencher en adapter le domicile après la pose d’une prothèse de hanche ?Non cela n’est pas nécessaire. Cependant, certains accessoires qui ne sont pas considérés comme indispensables, peuvent néanmoins faciliter le confort lors des premières semaines suivant l’intervention. C’est notamment le cas du réhausseur en cas de toilettes la voie d’abord antérieure mini-invasive présente des avantages, pourquoi n’est-elle pas plus largement utilisée par les chirurgiens pour la pose des prothèses de hanche ?Cette technique, même si elle est très ancienne, était jusqu’à ces dernières années peu répandue et donc peu enseignée notamment dans les hôpitaux universitaires, lieu de formation des chirurgiens. C’est donc la raison essentielle de sa faible sera située la cicatrice ?Lorsque la prothèse est implantée par voie d’abord antérieure mini-invasive, la cicatrice est située sur la face antérieure de l’articulation, dans le sens de la longueur ou parfois, transversalement dans le pli de l’aine cicatrice Bikini ». Elle est de taille limitée, le plus souvent inférieure à 8 centimètres. Son aspect cosmétique est souvent apprécié. Il peut être amélioré par l’utilisation de crèmes grasses favorisant la ré-épidermisation et par la protection de la cicatrice à l’exposition du soleil pendant les 2 années suivant l’ être obligatoirement endormi pendant l’opération ?Non, cette intervention peut être réalisée sous anesthésie loco-régionale en l’absence de contre-indication à ce type d’ est-elle douloureuse ?Il s’agit d’une opération qui provoque des douleurs modérées dans les premiers jours post-opératoire. Ces douleurs sont souvent bien soulagées par les traitements antalgiques classiques et le glaçage de la hanche. Toutefois le ressenti de la douleur est une chose très personnelle et peut donc varier d’un patient à l’ est la durée de l’hospitalisation?La durée d’hospitalisation varie en général entre 1 et 3 jours. Dans certaines conditions, cette opération peut être effectuée en de temps faut-il avant de retrouver son autonomie ?Une autonomie satisfaisante est souvent retrouvée après 4 à 6 de temps après mon opération pourrai-je à nouveau voyager ?Il faut compter entre 2 et 3 mois pour pouvoir voyager loin dans de bonnes conditions port des bagages, piétinement lors des visites …Quand pourrai-je reconduire après l’opération ? Puis-je faire des trajets en voiture ?Il faut en général compter 2 à 4 semaines après l’intervention pour pouvoir reconduire. Les trajets en tant que passager peuvent intervenir plus tôt mais ils sont souvent inconfortables du fait de la position assise basse et mieux vaut limiter leur fréquence et surtout leur est la durée de l’arrêt de travail après l’opération ?Tout dépend de la profession et du niveau d’activité physique requis. Il varie en général entre 1 mois et 3 faire du sport avec une prothèse de hanche ?Oui, mais il vaut mieux privilégier les sports en décharge aux sports avec impacts. Le vélo et la natation seront donc préférés mais l’expérience de patients ne respectant pas ces consignes a montré que certains sports plus contraignants pour la prothèse tels que le ski pouvaient être pratiqués. La reprise du sport n’intervient pas en général avant le 3ème mois sont les risques liés à la pose d’une prothèse totale de hanche ?Le risque nul n’existe malheureusement pas en chirurgie. Toute intervention comporte des risques et a ses limites. Il faut les accepter ou sinon ne pas se faire opérer. Toutefois, si une intervention vous est proposée, c’est que le chirurgien et le médecin-anesthésiste estiment que le bénéfice attendu est nettement supérieur au risque risques sont communs à tous les types de chirurgie. C’est le cas de l’infection où des microbes viennent envahir la zone opérée. C’est une complication heureusement rare mais qui, lorsqu’elle survient, nécessite un lavage de la prothèse au cours d’une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques. Plus rarement, certaines infections peuvent nécessiter le changement de la prothèse. Un hématome peut également survenir au niveau de la zone opérée. Il est habituellement évité ou limité par la mise en place d’un drain aspiratif en fin d’intervention qui sera retiré dans les jours suivant l’opération. Parfois, en cas de saignement important une transfusion sanguine peut être nécessaire. Exceptionnellement, il faut recourir à une intervention pour évacuer un volumineux hématome sous chirurgie de la hanche augmente également le risque de survenue d’une phlébite pouvant se compliquer d’embolie pulmonaire. Pour limiter ce risque au maximum, un traitement anticoagulant visant à fluidifier le sang sous forme de piqûres quotidiennes ou de comprimés est prescrit pendant tout le mois suivant l’ existe également des risques spécifiques à la chirurgie de la prothèse de hanche. Tout d’abord, la prothèse peut se déboiter luxation. La luxation survient le plus souvent dans les premières semaines qui suivent la pose de la prothèse alors que tout n’est pas encore cicatrisé autour de celle-ci. Lorsqu’elle la prothèse est déboitée, une courte anesthésie est nécessaire pour la ré-emboiter. Il arrive également que les deux jambes ne soient pas exactement à la même longueur après l’opération. Cette inégalité de longueur est souvent bien tolérée et passe inaperçue. Si ce n’est pas le cas et qu’il existe une boiterie, on peut être amené à prescrire le port d’une semelle de des complications plus rares peuvent également survenir. Une fracture du fémur peut survenir lors de sa manipulation lors de l’opération. Elle a en général pour conséquence de différer la reprise de l’appui. Des nerfs peuvent également être accidentellement abîmés au cours de l’intervention avec un risque de paralysie ou de perte de sensibilité du membre opéré qui peuvent être transitoires ou cas d’inquiétude concernant l’intervention, n’hésitez pas à questionner votre chirurgien ou le médecin anesthésiste afin qu’ils répondent à vos interrogations. En résumé Quand opérer ?Quand la douleur est trop vive et que les médicaments ne la soulagent plus suffisamment. But de l’opération Disparition des douleurs / Restauration des mobilités de la hanche et de la marche Quelle anesthésie ?Générale ou loco-régionale déterminée au cours de la consultation d’anesthésie pré-opératoire Durée d’hospitalisationEntre 1 et 3 jours, parfois opération effectuée en ambulatoire Reprise de l’appuiDès le jour même ou le lendemain de l’intervention, aidée au début par l’utilisation de béquilles Après l’opérationRetour à domicile dans la plupart des cas, sortie en centre de rééducation en cas de patient très isolé ou de configuration de domicile compliquée Durée de la rééducation En général, 1 mois Durée de l’arrêt de travail1 à 3 mois Reprise de la conduite automobile 2 à 4 semaines après l’opération Reprise du sport3 mois après l’opération en privilégiant les sports sans impact Prendre rendez-vous Vous avez une question ou vous souhaitez réserver une consultation? N'hésitez pas à nous contacter ou à prendre rendez-vous dés à présent via DoctoLib
5culyK. 7r2u0et9qj.pages.dev/1727r2u0et9qj.pages.dev/1777r2u0et9qj.pages.dev/767r2u0et9qj.pages.dev/3587r2u0et9qj.pages.dev/887r2u0et9qj.pages.dev/3167r2u0et9qj.pages.dev/1417r2u0et9qj.pages.dev/3317r2u0et9qj.pages.dev/47
prothèse de hanche par voie antérieure avis