Ainsion n'a publié jusqu'à ce jour ni les noms des régiments français avec la liste de leurs officiers, ni la composition des escadres, ni la marche exacte des troupes, ni l'ordre précis des combats, ni les pertes subies. En sorte qu'une monographie de cette curieuse partie de l'histoire de la guerre de l'indépendance, bien que plusieurs fois tentée, reste encore à écrire. La lacune

18 février 2014 - Seul le prononcé fait foi Déclaration de M. François Hollande, Président de la République, en hommage aux anciens combattants musulmans, à Paris le 18 février 2014. Télécharger le .pdf Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,Mesdames, Messieurs les ministres,Mesdames, Messieurs les élus,Messieurs les représentants des cultes,Mesdames et Messieurs les ambassadeurs,Monsieur le Recteur,C'est un moment, je le sais, particulièrement émouvant pour vous. Non seulement de nous accueillir ici, mais de saluer la mémoire des musulmans qui sont venus combattre, lors de la Première Guerre mondiale, puis ensuite lors de la Seconde pour libérer notre année, la France va célébrer deux événements majeurs le début de la Grande Guerre et le commencement de la Libération de notre pays avec le 70ème anniversaire des Libérations. Dans ces moments cruciaux, dans ces deux moments historiques, des hommes sont venus du monde entier pour nous sauver. Et une grande part de ceux qui sont venus d'Afrique, étaient des cette vérité simple que je suis venu rappeler aujourd'hui pour que personne n'oublie ou pire même, pour que personne n'occulte cette vérité. C'est aux enfants de ceux qui sont venus combattre sur notre sol, un sol où ils n'étaient pas nés, que je tiens à m'adresser aujourd'hui. Pour qu'ils soient fiers de ce qu'on fait leurs parents, leurs grands-parents, pour notre pays, pour la fais cet hommage, ici, dans un lieu chargé de symboles la Grande Grande Mosquée fut en effet construite au lendemain de la Première Guerre mondiale, avec une intention bien particulière la reconnaissance de la Nation française à l'endroit des soldats l'avez rappelé, Monsieur le Recteur, cette mosquée est née de la volonté des Maréchaux de France ceux-là mêmes qui avaient été les chefs de ces soldats venus du monde entier, et pour beaucoup musulmans. Ces Maréchaux de France voulaient qu'il y ait un lieu qui puisse saluer, rappeler, furent entendus puisque un vote du Parlement, le 29 juin 1920 le rapporteur en était Edouard HERRIOT put dégager un budget destiné à la construction de la mosquée. Et c'est le Président Gaston DOUMERGUE qui inaugura ici ce lieu, le 15 juillet Grande mosquée est désormais inscrite dans le paysage parisien. C'est un lieu de culte, mais aussi un lieu de culture, un lieu d'échanges, où toutes les religions se retrouvent, où toutes les générations peuvent également partager des moments de recueillement et toujours de fidélité à la Nation et à la Grande mosquée devait permettre de saluer le sacrifice des musulmans qui avaient combattu, et pour beaucoup étaient morts durant la Première Guerre mondiale, mais également des musulmans qui avaient combattu sous l'uniforme français, en Crimée en 1853, au Mexique, puis à SedanTous ces évènements n'étaient pas forcément des victoires et ne correspondaient pas toujours à ce que l'on pouvait attendre de la France. Mais ces soldats étaient venus. Ils étaient venus pour marquer leur fidélité et leur loyauté, à ce qui n'était pas la République puisque j'ai évoqué la Crimée, le Mexique et Sedan c'était l'Empire mais à ce qui était la nation c'est surtout par rapport à la Grande Guerre que cette mosquée, cette Grande mosquée, ici à Paris, avait été construite et le Recteur, je sais combien vous êtes attaché à ces évocations. Puisque c'est à votre initiative, en 1992, qu'une plaque fut posée à Verdun. Dix ans plus tard, vous avez défendu l'idée d'un monument sur ce même champ de bataille Verdun car beaucoup de soldats musulmans y avaient fait, là-encore, la démonstration de leur courage et avaient payé le prix du sang. Ce monument fut inauguré en 2006. Et aujourd'hui, c'est un projet que vous portez depuis plus de vingt ans, qui aboutit et qui trouve sa soldats que l'on évoque aujourd'hui, c'était qui ? Des tirailleurs, des goumiers, des spahis, parfois même des zouaves. Tels étaient les noms de leurs régiments. Qui étaient-ils ? C'était parfois des conscrits, parfois des engagés, parfois des combattants volontaires. Beaucoup venaient d'Algérie 175 000, mobilisés pour la guerre de 1914. Près de 25 000 y laissèrent leur furent recrutés en Afrique noire 180 000 tirailleurs durant la Première Guerre mondiale, essentiellement du Sénégal. Mais nous avons eu aussi des Tunisiens, des Marocains, qui sont venus se battre en France. D'autres encore venaient de plus loin, des Comores, de Djibouti, et des actuels ces hommes se sont illustrés par leur bravoure et ont forcé l'admiration de leurs chefs je citais les Maréchaux de France. A la fin de la Grande Guerre, les unités de maghrébins furent parmi les plus décorées de l'armée française. Les tirailleurs sénégalais reçurent eux, le 28 avril 1919, l'hommage de Georges CLEMENCEAU, encore Président du Conseil, qui leur remit la Croix de ans plus tard, d'autres hommes, venus des mêmes territoires, parfois fils des premiers, ont répondu présents à l'appel du général de GAULLE puis, ensuite, de la France pour aller combattre pour sa libération. J'ai eu l'occasion de rendre hommage, à Bastia, aux goumiers marocains qui jouèrent un rôle majeur dans la libération de la Corse en 1943, premier département à pouvoir être libéré en métropole, annonçant ainsi la libération de notre pays un an plus la libération de notre pays par l'armée de Provence, 40% des effectifs étaient des soldats musulmans. Je rappelle qu'en août 1944, l'armée du général de LATTRE de TASSIGNY, était composée d'un grand nombre de Français d'Afrique du Nord, de toutes confessions d'ailleurs juifs, catholiques, musulmans Au total, plus de 70 000 musulmans et sans doute davantage, participèrent à la libération de la gradés et tirailleurs seront faits compagnons de la Libération par le général de GAULLE. Et l'un, plus illustre que d'autres, fut le Roi Mohammed V. Le général de GAULLE voulait ainsi démontrer, en faisant ces choix, que c'était des hommes venant de partout qui avaient contribué à la libération de notre pays et qui resterait à jamais des avons donc dévoilé deux plaques qui rappellent les régiments, pour la Première Guerre, comme pour la Seconde. Mais nous avons aussi voulu, au-delà de ce mémorial, identifier les soldats qui ont laissé leur vie sur notre territoire. Chacun pourra donc retrouver ici, à travers ces bornes interactives, l'identité et le parcours de ces hommes. C'est une réparation qui est ainsi hommes n'étaient pas des inconnus, mais ils étaient des anonymes. Non pas que l'on voulait les oublier mais, puisqu'ils n'étaient pas nés en France, sur notre territoire, ils ne pouvaient pas figurer sur les monuments aux morts. Il était temps que nous puissions accomplir cet acte de justice. C'est fait aujourd'hui. Maintenant, les soldats musulmans tombés pour notre pays pourront être connus de tous et surtout de leurs propres enfants ou petits-enfants, qui retrouveront leur parcours, leur combat, leur est vrai qu'il est né une fraternité des armes à travers ces conflits. Et cette Grande mosquée nous le rappelle. Il y a eu un lien très fort établi, après la Première Guerre mondiale, entre l'Islam et la République, pour la défense de la souveraineté et de la liberté de notre pourquoi cet hommage qui s'adresse aux morts est également tourné vers les vivants. C'est un appel au respect au respect des morts d'hier, ceux qui ont combattus pour nous £ au respect des morts d'aujourd'hui, à travers l'obligation qui nous est faite de permettre dans nos cimetières d'avoir des carrés c'est aussi un appel au respect des vivants qui nous oblige à lutter farouchement contre les discriminations, les inégalités, pire encore, le racisme, et à être intraitables à l'égard des paroles et des actes anti-musulmans, à la profanation des lieux de cultes. S'en prendre à une mosquée, comme encore la semaine dernière à Blois, ou s'en prendre à une église, à une synagogue à un temple, c'est s'attaquer à l'ensemble de la communauté personne dans notre pays, ne doit pouvoir être menacé, ou pire même agressé, pour ses croyances pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public. Ce principe est inscrit depuis deux siècles dans notre déclaration des droits de l'Homme. Nous y sommes particulièrement France, elle est riche de sa diversité, mais elle est forte de son unité. Une valeur essentielle nous permet de faire vivre ces deux exigences c'est la laïcité. Pour que tous les citoyens puissent vivre ensemble, pour qu'aucun n'ait à renoncer à ses convictions, pour que nul ne puisse imposer sa religion à l'autre, nos règles communes doivent être fixées par une seule loi la loi de la au nom de la laïcité qu'est reconnu un Islam de France. Un Islam qui porte un message d'ouverture, de tolérance, de solidarité. Un Islam qui ait ses lieux et ses imams en parfaite harmonie avec les valeurs que nous partageons tous et qui doivent être formés en conséquence, en lien avec nos universités. Un Islam qui ait une représentation, et une place pour dialoguer avec l'Etat. Un Islam donc parfaitement compatible avec les valeurs de la l'ai dit, Mesdames et Messieurs, l'hommage que nous rendons aujourd'hui aux soldats musulmans morts pour la France s'adresse à toute la communauté nationale, et à toutes celles et tous ceux qui, à un moment, s'interrogent sur leur destin, sur leur place et parfois même sur leur descendants de ces soldats, où qu'ils soient, je leur dis ici ma gratitude. A ceux qui sont en France, devenus Français, pleinement Français, je leur dis aussi combien ils peuvent être fiers de leur pays et de leurs parents, et conscients que la République a une dette à leur égard. La France n'oubliera jamais le prix du sang versé. Elle gardera en mémoire les noms de ceux qui se sont battus pour notre liberté, sans distinction d'origine, ni de devoir de mémoire honore une Nation. Il permet le rassemblement de tous, il réconcilie les histoires personnelles familiales, parfois tourmentées. Il participe de la reconnaissance du parcours de chacun. Le devoir de mémoire est aussi une contribution, non seulement à ce que notre pays a été, mais à ce qu'il peut être si nous ajoutons à ce devoir de mémoire le devoir de et nous en avons fait la preuve aujourd'hui nous partageons le même destin, nous sommes dans la même communauté la Nation. Une Nation doit toujours regarder l'Histoire pour savoir comment elle peut préparer son avenir. C'est ce que nous avons fait ici dans ce lieu, la Grande mosquée, en reconnaissance pour tous ces soldats venus du monde entier nous donner notre liberté, à ces musulmans qui sont restés des musulmans jusqu'au bout, mais d'abord qui ont donné leur sang pour la

Cest aussi à Marrakech qu'il prit sa retraite où il resta jusqu'à sa mort le 16 décembre 1969. Le Maréchal Lyautey se déplaçait pour la première fois à Marrakech après la fuite du prétendant El Hiba. Il y vint pour féliciter les troupes victorieuses et pour préparer l'avenir. Il n'y resta pas longtemps, seulement du 1er au 12 octobre 1912; mais c'est là qu'il rencontra ceux qui C'est nous les descendants des Régiments d'Afrique I C'est nous les descendants des régiments d'Afrique Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et défenseurs d'empires magnifiques Sous l'ardent soleil chevauchant sans répit nos fiers coursiers Toujours prêts à servir A vaincre ou à mourir Nos coeurs se sont unis Pour la Patrie! La la la II Trompette au garde à vous, sonnez à l'étendard Et que fièrement dans le ciel montent nos trois couleurs Le souffle de la France anime la fanfare Et met à chacun, un peu d'air du pays au fond du coeur C'est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la Patrie! La la la III La piste est difficile et toujours nous appelle Par les Monts pelés de Taza, de Ksar's Souk, de Midelt L'élan de Bournazel vers le Tafilalet Sur les K'sour ralliés plantera fièrement nos trois couleurs! Voir l'article ICI La cavalerie d'Afrique Noire La cavalerie d'Afrique 4. Ensemble nous referons gaiement flotter nos étendarts Et suivrons partout hardiement l'éclat des trois couleurs Ensemble nouc reprendrons demain le chemin du départ Et pour le pays seront prêts à lutter sans nulle peur. 5. Soldats, toujours devant, toujours la tête haute, Nous serons présents sous la pluie, dans le vent, en avant! L'ennemi nous trouvera le coeur plein de courage Et dans ce combat glorieux revivront tous nos héros. _________________ Pourquoi y a jamais de boudin pour les belges? sont sympas les belges Noire C est nous les descendants des régiments d afrique un C est nous les descendants des régiments d afrique redigee d Location dans Andorra - habitaclia Terrain saint laurent des arbres et Collier Rose Enchantée La Belle et la Bête Max et leon streaming vf complet gratuit sans telechargement *"C'est nous les descendants des Régiments d'Afrique" par la Légion Etrangère Chants-Les trompettes d’Aïda 44 Toile pour cuire le pain d'épices Vétérinaire saint jacques de la lande Lesharkis et leurs descendants représenteraient en 2012 entre 500 000 et 800 000 personnes en France. Les présidents français, à partir de Jacques Chirac, s’expriment publiquement sur l’abandon des harkis par la France. Abdelaziz Bouteflika affirme en 2005 que les enfants des harkis ne sont pas responsables des actes de leurs parents ; des lois ensemble des unités militaires françaises en Afrique française du Nord L'Armée d'Afrique, plus exactement d'Afrique du Nord, désignait l'ensemble des unités militaires françaises issues des territoires d’Afrique du Nord Algérie française, Protectorat français de Tunisie, Protectorat français du Maroc dont l’origine remonte pour la plupart à la conquête de l'Algérie. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'armée d'Afrique constitue avec des forces de la France Libre, le corps expéditionnaire français en Italie puis la 1re armée française. Général Hugues de la Barre de NanteuilModifier La campagne de France que la 1re armée française mena sous les ordres du général de Lattre de Tassigny, à partir du 15 août 1944 est un des plus beaux morceaux de bravoure qu'ait écrit l'Armée d'Afrique. L'Armée d'Afrique 1830-1962, Robert Huré, Hugues de la Barre de Nanteuil, Paul Devautour, éd. Charles-Lavauzelle, 1977, p. 419 Saïd BoualamModifier Sur les drapeaux des régiments de tirailleurs algériens et sur les étendards des spahis est gravée une devise. Ce n'est même pas Honneur et Fidélité » mais Honneur et Patrie », notre Patrie, c'est la France, et nous n'admettons pas qu'on l'arrache de nos cœurs. Nous n'admettons pas, après le 13 mai, après le référendum du 28 septembre, qu'on revienne sur notre volonté de vivre et de mourrir français. Nous n'admettons pas non plus que la Métrople soit consultée pour savoir si l'on nous autorise à être français. C'est une injure qui nous est faite, à nous Musulmans, qui avons défendu sur tous les champs de bataille un patrimoine commun, un honneur commun, une patrie unique et qui sommes d'ailleurs un mélange de races, de confessions et de peuples ni plus ni moins divers que le peuple français lui-même. Déclaration du Bachaga Boualam, vice-président de l'Assemblée Algérienne, le 28 janvier 1960De Psichari à de Gaulle, Marcel Gallienne, éd. La pensée universelle, 1978, p. 187 Jacques FrémeauxModifier Les troupes d'Afrique du Nord, associant Européens et musulmans en proportion équivalente, ont gagné sans doute leurs plus beaux titres de gloire au cours des campagnes successives de Tunisie, d'Italie, de France et d'Allemagne, sous les ordres de Juin, de Lattre et Leclerc. Le terme d'armée d'Afrique, bien que non officiel, leur restera attaché, au moins, pour ce qui est du corps expéditionnaire français CEF d'Italie et de l'armée B, devenue 1ere Armée française. La France et l'Algérie en guerre 1830-1870, 1954-1962, Jacques Frémeaux, éd. Commision française d'histoire militaire, 2002, p. 116 Charles de GaulleModifier D'ailleurs, j'ai bluffé, mais la 1re armée, c'étaient des nègres et des Africains[1]. La division Leclerc a eu deux mille cinq cents engagés volontaires à Paris. En réalité, j'ai sauvé la face, mais la France ne suivait pas ... Je ne serais pas au pouvoir... Qu'ils crèvent ! C'est le fonds de mon âme que je vous livre tout est perdu. La France est finie, j'aurais écrit la dernière page. Conversation entre De Gaulle et Pompidou le 11 juillet 1950 sur la 1re armée française en 1944-45Pour rétablir une vérité, Georges Pompidou, éd. Flammarion, 1982, p. 124 Maréchal JuinModifier Le souvenir de l’héroïsme le plus pur et de la fraternité qui régna [entre européens et musulmans] dans les rangs de l’Armée d’Afrique, tant il est vrai que c’est dans son sein et au creuset des batailles que les deux races se sont toujours le mieux fondues, le mieux comprises, et le mieux aimées. Le Maréchal Juin, commandant le Corps Expéditionnaire Français en Italie en 1943-44, à propos de l'Armée d'AfriqueLa campagne d'Italie, Maréchal Juin, éd. G. Victor, 1962, p. 172 L'armée d'Afrique venue combattre en Italie a marqué la renaissance des armées françaises. L'Armée d'Afrique 1830-1962, Robert Huré, éd. Charles-Lavauzelle, 1977, cité par le Général Monsabert dans la préface, p. 2 Maréchal de Lattre de TassignyModifier Jamais la route des Maures n'a autant justifié son nom [...]. Sur toute la longueur serpente une file ininterrompue et pittoresque de goumiers, trottinant en longues colonnes par un, mélangés à leurs mulets, pieds nus, les godillots suspendus en sautoir ou accrochés au ceinturon avec le casque anglais. A l'infini, rezzas et djellabas rayées, achevaient de donner au paysage une parenté africaine. Propos du Maréchal de Lattre de Tassigny sur les goumiers marocains lors du débarquement de Provence en août 1944 Général André LenormandModifier Les tirailleurs algériens écrivirent pour l'armée française des pages parmi les plus glorieuses de son histoire. Au cours de la guerre 1914-1918, leur discipline et leur courage leur valurent les plus hautes distinctions. Au cours de la 2° guerre mondiale, ils renouvelèrent leurs exploits, en Tunisie, puis en Italie. Ils furent parmi les remarquables combattants qui, à Cassino, obligèrent la Wehrmacht à se replier. C'est la 3° division algérienne, sous le commandement du général de Monsabert, qui, au prix de combats acharnés et de lourdes pertes, enleva le Belvédère et ouvrit une brèche dans la ligne Gustav. Les tirailleurs algériens participèrent avec les pieds-noirs au débarquement en Provence et à la libération de la France. A leur retour d'Indochine, la majorité d'entre eux reprit le combat en Algérie, essentiellement dans les montagnes, pour mener une guerre, qui, au départ, leur était incompréhensible. Historia Magazine n°218, Général André Lenormand, éd. Historia, 6 mars 1972, la guerre d'Algérie, p. 25 Baron des Lyons de FeuchinsModifier Le rôle joué pendant la grande guerre par les indigènes algériens a été grand, leur sang s'est mêlé au sang français sur tous les champs de bataille, leur acquérant des droits légitimes par des sacrifices communs.... Sur les tirailleurs d'algériens ayant participé au premier conflit mondial au sein de divisions de l'Armée d'AfriqueRapport sur le Bilan des Pertes en Morts et en Blessés des Nations Belligérantes, Henri des Lyons de Feuchins, éd. Journal Officiel, 1924, Documents Parlementaires, Annexe n° 335, p. 15 Albert MaletModifier L'armée française, battue le 4 à Wissembourg, est refoulée de Woerth par l'armée du Prince Royal de Prusse. Pour couvrir sa retraite Mac-Mahon sacrifie ses dernières troupes de réserve. Alors apparurent les tirailleurs algériens. Ils avaient combattu l'avant veille toute la journée à Wissembourg. Ils étaient 1700. Déployés en ligne, comme à la parade, sans tirer un coup de feu, criant d'une seule voix À la baïonnette! », ils s'élancèrent. Rien ne tint devant eux. En quelques minutes, ils reprennent les pièces perdues, le village d'Elsasshausen et, toujours courant, poursuivaient les Allemands jusqu'à la lisière d'un bois. Là, contre un ennemi bien à couvert, leurs charges, trois fois renouvelées, furent vaines. Quand les tirailleurs, décimés par la mitraille, se retirèrent, ils laissèrent sur le terrain 800 hommes, la moitié de leur effectif. La charge des tirailleurs, la résistance acharnée de quelques débris de régiment [...], permirent la retraite sur Reichshoffen. Albert Malet décrit l'épisode de la retraite sur Reichshoffen durant la guerre franco-allemande de 1870Histoire de France 1789 à 1875, Albert Malet, éd. Hachette, 1921, p. 486 Jacques MarquetteModifier Il serait inadmissible que dans la communauté française de demain, les héros de la campagne de libération, descendants des glorieux tirailleurs qui à l'Alma, à Solférino, à Wissembourg, à Verdun et devant la ligne Maginot versèrent leur sang pour la France continuent à être traités en Français auxiliaires. Une France nouvelle pour le monde nouveau‎ 1944, Jacques Marquette, éd. Maison française, 1944, p. 133 Adolphe MessimyModifier Je laisse à ceux qui me liront le soin de réfléchir à ce qu'auraient été les événements, si Gallieni sur l'Ourcq et Foch aux marais de Saint-Gond, n'avaient pas eu à leur disposition ces troupes d'élite, pleine d'élan et fraîches, s'ils auraient pu remporter de justesse les deux succès qui décidèrent du sort de la bataille décisive... et de la France. Adolphe Messimy, ancien ministre de la Guerre, sur le role des divisions de l'Armée d'Afrique la Division Marocaine et la 45e Division d'infanterie lors de la bataile de la Marne en septembre 1914 Pierre MontagnonModifier Les tirailleurs de la 3e DIA, la division des trois croissants, écriront sur les pentes des Apennins quelques-unes des plus belles pages d'héroïsme de l'histoire de l'armée française. Ces enfants de la vieille Numidie que leur chef, le général de Montsabert, qualifie de par leur origine d'héritiers de la IIIe Augusta enlèveront le Monna Casale 1395 mètres, le Monna Acqua Fondata 1325 mètres, s'accrochent au Belvédère avant de forcer la ligne Gustav et de marcher sur Rome. Histoire de l'Algérie, Pierre Montagnon, éd. Pymalion, 1998, p. 246 Général MonsabertModifier C'est grâce à l'Armée d'Afrique que la France a retrouvé non seulement le chemin de la victoire et la foi en son armée, mais aussi et surtout l'Honneur et la Liberté. Monsabert sur le rôle de l'Armée d'Afrique durant la campagne 1942-45L'Armée d'Afrique 1830-1962, Robert Huré, éd. Charles-Lavauzelle, 1977, Préface par le Général Monsabert, p. 1 Colonel Maurice RivesModifier Les coloniaux se sont couverts de gloire pour la France libre [...] ce sont eux, les coloniaux, qui fournirent les 2/3 des troupes à Bir Hakeim, 70 % lors de la campagne d’Italie, du débarquement de Provence. Ce sont eux qui ont pris Toulon, Hyères, Marseille, colonel Rives fut à la tête du 16e régiment de tirailleurs sénégalais pendant la seconde guerre mondialeTDC, n° 692, 15 mars 1995, Benjamin Stora, éd. CNDP, 1995, L'armée d'Afrique les oubliés de la libération, p. 43 Antoine SanguinettiModifier Il faut comprendre mon indignation. Les batailles du Belvédère et de Garigliano ont été gagnées par des Marocains...Le gouvernement oublie que pendant la guerre, l'épopée extérieure du gaullisme, la reconquête du pays a été menée par plus d'Africains que de métropolitains. Ce sont des divisions algériennes, marocaines et maliennes qui ont repris Toulon et Marseille...Les Africains ont participé à toutes les guerres de la France depuis 1850, croyant qu'ils avaient des liens privilégiés avec la France. Des centaines de milliers sont morts pendant ces guerres. On ne sait pas si le soldat inconnu était noir. Cela donne à la France des devoirs absolus devoir de reconnaissance, devoir de politesse, devoir de respect de leur dignité. Quand les pères des gens de la rue Pajol venaient se battre ici on ne leur demandait pas leurs papiers, mais on les mobilisait et on les envoyait au front. Ils ont passé le Rhin en 1944, alors que les Français libérés n'ont pas été mobilisés. A l'époque cela avait produit une gêne dans l'armée française. Mais on leur dénie d'avoir participé à la défense et à la prospérité nationale depuis l'indépendance, toutes les pensions d'anciens combattants d'Afrique ont été supprimées...Je suis pour la défense des valeurs républicaines, des droits de l'homme. Je ne dis pas pour autant qu'il faut ouvrir grandes les frontières à tout le monde. Sinon la mutation engendrée serait telle que notre civilisation disparaîtrait. Certains changements demandent des préparations que nous n'avons pas su faire en cent cinquante ans d'empire colonial. Mais l'injustice du gouvernement français à leur égard et la mauvaise foi d'une partie de l'opinion française me de l'amiral Sanguinetti, ancien résistant, suite à l'intervention policière contre les Africains sans-papiers grévistes de la faim de Saint-Bernard en aout 1996 Commandant Victor Sapin-LignièresModifier Dans toute l'histoire militaire mondiale, il n'existe pas un exemple comparable à l'importance et à la rapidité de la réputation que surent se tailler les zouaves et à l'engouement que provoquèrent leurs exploits, à tel point qu'on trouvera des hommes habillés en zouaves dans les insurgés de Pologne, dans les deux camps de la guerre civile américaine, dont le fameux régiment des zouaves du Potomac, et que, chose plus surprenante encore, ce furent des zouaves qui défendirent le trône de saint Pierre et sous le commandement de celui qui avait été leur chef prestigieux Lamoricière. Historia Magazine n°221, Commandant Victor Sapin-Lignières, éd. Historia, 27 mars 1972, la guerre d'Algérie, p. 28 DiversModifier Comme le 2 Septembre [1914, front de la Marne], ainsi qu'à chaque tournant critique de cette guerre, les troupes d'Algérie vont arriver sur le champ de bataille à l'heure où il n'y a plus de place que pour des héros ! Après les zouaves, ce sont des tirailleurs dont les files profondes émergent de la nuit obscure, brusquement éclairées par nos phares. Etrange apparition ! Sous les casques jaunes, ces visages d'Orient semblent plus lointains que de coutume. Avec leur teint cuivré et leurs longs yeux en amande, ils évoquent les anciens samouraïs du Japon. Les plus grands et les plus beaux – dents blanches et barbes annelées - font surtout penser aux Sarrasins du Moyen-age. Et, dans les nombre, parmi les blancs comme parmi les indigènes, surtout parmi les vieux sous-officiers arabes, quels fiers visages militaires et quelles superbe démarches ! L'allure de ces hommes est si belle, si tranquille et si sûr... leurs titres sont les plus nombreux et les plus beaux qu'une troupe puisse revendiquer petits-fils des zouaves d'Inkermann et de Sébastopol, de Magenta et de Solférino, des tirailleurs de Froeschwiller et de Wissembourg, héros eux-mêmes de Charleroi et de Guise, de Quennevières et de la Champagne, noblesse héritée et noblesse acquise les obligent à la fois. L'ambulancier Pierre-Alexis Muenier qui enlève en voiture les blessés des postes de secours, ne peut s'empêcher, en doublant d'admirer les zouaves et les tirailleurs de la 37e division d'infanterie qui défilent vers le front de Verdun en février de Verdun notes d'un conducteur d'auto sanitaire, Pierre-Alexis Muenier, éd. Presses universitaires de Nancy, 1991, p. 54 Citations militairesModifier Première Guerre mondialeModifier Le général commandant la IXe Armée cite à l'ordre de l'armée la 1re Division du Maroc, commandée par le général Humbert pour la vaillance, l'énergie, la ténacité dont elle a fait preuve aux combats de la Tosse-à-l'Eau le 28 août et dans les journées des 6, 7, 8 et 9 septembre à Montdement, Montgivroux, Saint-Prix. Les résultats obtenus, comme aussi les pertes cruelles mais glorieuses qu'elle a subies, en témoignent. Tous, zouaves, coloniaux, tirailleurs indigènes ont fait d'une façon admirable leur devoir. Citation à l'ordre de l'Armée obtenue par la Division Marocaine lors de la Bataille de la Marne, Ordre général N° 11 dû 22 Septembre 1914 de la IXe Armée, Maréchal FochPages de gloire de la Division marocaine, 1914-1918, Armée de terre, éd. Chapelot, 1919, p. 102 Digne héritier des Turcos de Wissembourg et Froeschwiller, unissant sous son Drapeau les fils de l'Algérie, de la Tunisie et du Maroc, image vivante de l'Afrique du Nord, venus se donner corps et âme à la mère Patrie. En août 1914, aussitôt débarqués et lancés dans la bataille, les Tirailleurs, sous les ordres du Lieutenant-colonel Cros, retardent pied à pied la marche de l'envahisseur à la Fosse à l'eau, Bertoncourt, Alencout. En septembre, ils rejettent la Garde Impériale dans les marais de Saint-Gond, puis écrasent l'ennemi, contraint à la retraite, sous les murs du Château de Mondement. Le 9 mai 1915, en Artois, sous les ordres du Lieutenant-colonel Demetz, ils s'emparent de la Cote 140 et le 25 septembre, en Champagne, enlèvent brillamment les ouvrages ennemis au Nord de Souain. Le 11 juillet 1916, dans la Somme, ils se distinguent encore devant Belloy-en-Santerre. En Champagne, le 17 avril 1917, ils s'emparent des formidables positions du Mont Sans-Nom sous les ordres du Lieutenant-colonel Schultz qui, à Verdun, le 20 août les lance à l'assaut des puissantes organisations fortifiées qu'ils réduisent, en faisant 1 100 prisonniers. Au cours de l'épopée sublime de 1918, devant Villers-Bretonneux, ils enlèvent, le 26 avril 1918, sous les ordres du Lieutenant-colonel Schultz les positions de Cachy. Dans l'Aisne, le 18 juillet, sous les ordres du Lieutenant-colonel Mensier, ils percent les lignes ennemies, progressent de 11 kilomètres et font un grand nombre de prisonniers sur le même terrain où, les 29 et 30 mai, ils avaient soutenu des combats acharnés pour arrêter la marche de l'ennemi vers Compiègne. Du 2 au 16 septembre, sous le même commandement, à Sorny et à Vauxaillon, ils bousculent dans des conditions exceptionnellement dures, sur la ligne Hindenburg, les régiments allemands les plus réputés et progressent de plus de 7 kilomètres, préparent ainsi par leur héroïsme la marche sur Laon et la grande victoire. Décret du 5 Juillet 1919 confèrant la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur au Drapeau du 7e régiment de tirailleurs algériens - Le Président de la RépubliqueBulletin des lois, Bulletin des lois, éd. Imprimerie Royale, 1919, p. 2028 NotesModifier↑ "Africains" désignent ici les Pieds-noirs et les Maghrébins de l'Armée d'Afrique, souvent appelés "Africains" Voir aussiModifier Corps expéditionnaire français en Italie Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia

Traditionsdes Tirailleurs nord-africains conservées par le 1er Régiment de Tirailleurs d’Épinal. La Compagnie de Commandement et de Logistique a repris les traditions du 1er Régiment de

C'était comme si le monde entier s'était donné rendez-vous, ce jour-là, au petit aéroport de Maupertus-sur-Mer, dans la Manche... Sur l'unique piste de l'aérodrome isolé de la côte normande, le 9 juin dernier, plus d'un millier de soldats et de vétérans de toutes les nationalités se préparent à sauter en parachute dans le cadre des commémorations du 75e anniversaire du Débarquement. Soixante-quinze ans plus tard, ils s'apprêtent à sauter à nouveau au-dessus de Sainte-Mère-Eglise, en hommage aux 15 000 combattants américains largués sur ce même village, en 1944, avec pour mission de libérer l'Europe de l'envahisseur nazi. À quelques heures du décollage, devant l'imposant C-130 Hercules, un avion de transport militaire lourd, tous s'activent, débriefent, inspectent leur matériel et simulent des manoeuvres à même le sol. Tous, sauf deux hommes, qui discutent à l'écart et vérifient, sur leurs portables, si les conditions climatiques sont optimales. Ces aviateurs ne portent, sur leur combinaison de vol, aucun écusson ou affiliation à un régiment. Seuls leurs grades sont visibles au niveau de leur torse. Et pour cause. Ils appartiennent au commando parachutiste de l'armée de l'air CPA 10. Une unité d'élite. Des parachutistes de différentes nations reproduisent les mêmes sauts qu'il y a 75 ans, au-dessus du village de FECHTER/ARMÉE DE L'AIRAu sein de l'équipe, la discrétion fait partie du job. Car les missions sont dangereuses libérations d'otages, infiltrations en territoire ennemi, renseignement, désignation d'objectifs et guidage des frappes aériennes... Capables de préparer l'atterrissage d'un avion de transport de nuit en terrain hostile, les commandos de l'air sont déployés sur tous les théâtres de guerre, dans les montagnes afghanes comme dans le désert malien. En 2013, avec leurs collègues des autres régiments dépendants du Commandement des opérations spéciales, ils se sont illustrés lors la reconquête du nord de ce pays aux mains de groupes armés djihadistes. De leurs opérations actuelles, ils ne lâcheront pas un mot, secret-défense oblige. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Héritiers de la Seconde Guerre mondiale Une fois n'est pas coutume, ce petit matin de juin, leur mission se révèle plutôt tranquille. Et historique, au sens propre les 300 aviateurs du CPA 10, installés sur la base aérienne d'Orléans - Bricy, sont considérés comme les descendants des 3e et 4e bataillons de Français libres au sein du fameux Special Air Service de l'armée britannique. Outre-Manche, elle a formé ces paras à des missions de sabotage et de harcèlement contre le régime nazi, avant de les intégrer dans ses rangs. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, lors du déclenchement de l'opération Overlord, les aviateurs français sont parmi les premiers à être parachutés en Bretagne, derrière les troupes ennemies, afin de couper les voies de ravitaillement et de communication. A la fin de la guerre, ils figurent parmi les membres les plus décorés de l'armée française. Arrivées dans la nuit, les forces spéciales de l'armée de l'air observent les conditions climatiques pour sauter à plus de 3 000 mètres. Un exercice de routine...B. BODNAR "C'est important de rendre un hommage particulier à ces anciens commandos, confie, sur le tarmac, le sergent-chef Sanna*. On oublie souvent leur rôle et, après leur disparition, plus personne ne pourra partager l'ampleur de leur mission." Ce trentenaire impassible admire l'humilité des vétérans. "A les écouter, leur dévouement n'avait rien d'exceptionnel", ajoute-t-il. Le lieutenant Preston* partage cette modestie. Agé de 47 ans et taillé comme un lutteur professionnel de 30 ans, ce dernier est considéré comme une référence par les membres de l'unité. Ses décorations parlent d'elles-mêmes croix de la Valeur militaire, croix du combattant, médaille de l'Aéronautique... Lorsqu'on lui demande quel bilan il tire de ses vingt-cinq années passées au CPA 10, il répond un laconique "C'est une belle aventure." Bosnie, Emirats arabes unis, Afghanistan, Tchad, Côte d'Ivoire, Sénégal, Burkina Faso... Preston a été missionné aux quatre coins de la planète. "Je suis entré un peu par hasard au sein des forces spéciales, confie-t-il. A l'âge de 20 ans, je devais effectuer mon service militaire et on m'a envoyé à l'armée de l'air dans des régiments que je ne connaissais pas. J'ai eu de la chance." Ce qui a le plus changé ? "En l'espace d'une dizaine d'années, tout notre équipement est devenu numérique et plus léger." Malgré ces évolutions, les chuteurs sautent avec 30 kg de matériel sur les épaules. Dans le C130-Hercules, l'avion de transport militaire, les soldats américains, allemands et français se FECHTER La "chute opérationnelle" est la spécialité du CPA 10. Largués à quelques kilomètres de la zone d'opération, les commandos naviguent silencieusement sous leur parachute, comme des oiseaux de proie, de préférence la nuit, avant de se poser derrière les lignes ennemies. Certains sautent sous oxygène à plus de 8 000 mètres d'altitude puis dérivent sur des dizaines de kilomètres sous voile. "Ça m'est déjà arrivé", lâche le lieutenant Preston. 200 à 400 sauts par an A l'inverse de l'essaim de militaires largué sur Sainte-Mère-Eglise, à quelques centaines de mètres d'altitude, avec un parachute qui s'ouvre peu après le saut, les deux membres des forces spéciales, eux, se jettent, ce jour-là, à plus de 3 000 mètres. Vertigineux pour le commun des mortels, mais rien de plus que "la routine" pour ces combattants. Pour devenir aussi à l'aise dans l'air que sur terre, Sanna s'entraîne à effectuer entre 200 et 400 chutes par an. Près de 600 pour le lieutenant Preston, qui, en plus de son devoir militaire, saute en tandem avec des touristes le week-end, sans que ces derniers connaissent l'identité du gaillard attaché à leur dos. En Normandie, un autre jour, à peine l'Hercules avait-il pris son envol que Sanna échangeait quelques mots avec trois membres des forces spéciales allemandes, invités pour l'occasion, aux côtés de dizaines d'Américains. "C'est assez fou, confiait-il, de penser que nous sommes assis côte à côte aujourd'hui et largués ensemble sur un ancien théâtre de guerre..." Le journaliste de l'Express saute avec les forces spéciales de l'armée de l'air à plus de 3 000 JOUÉ/ARMÉE DE L'AIR Soudain, une alarme stridente annonce la zone de largage. Un pouce en l'air et les commandos s'élancent l'un après l'autre dans le vide depuis la rampe. Accroché au lieutenant Preston, l'envoyé spécial de L'Express. Si l'officier se permet de plaisanter en pleine chute, le reporter trouve l'expérience plus rude. Les multiples virages engagés afin de se poser précisément sur le point d'atterrissage auront finalement raison de son estomac. N'est pas force spéciale qui veut. * Seuls le grade et le pseudonyme sont connus. 503 Backend fetch failed Error 503 Backend fetch failed Backend fetch failed Guru Meditation XID 187607277 Varnish cache server Les plus lus OpinionsEditoAnne RosencherChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétiqueChroniqueAbnousse Shalmani
En1939, 3 bataillons du 1er étranger et un du 2e stationnés en Syrie forment le 6e étranger. La même année, un 2e régiment étranger de cavalerie est constitué. Les régiments
Ils ont été 500 000 combattants à être mobilisés, dans toute l’Afrique, pour libérer l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. 75 ans plus tard, la France essaie d’encourager ses maires à leur rendre hommage en donnant leurs noms à une rue, une place ou une école. Ils n’avaient jamais vu la France. Ils se sont engagés sans une seconde d’hésitation pour défendre leur pays, un pays qu’ils ne connaissaient pas, le nôtre. […] Ils sont pour nous une fierté. Ils sont nos libérateurs, ils sont nos frères morts pour la France. » Le 20 janvier dernier, Jean-Paul Joseph, le maire de Bandol, rendait ainsi hommage à cinq combattants africains qui sont tombés en août 1944 pour libérer la petite ville du Var sud de la France. Désormais, la Place de la liberté » s’appelle la Place des libérateurs africains ». De ces hommes, la mémoire ne gardait que quatre noms s’effaçant peu à peu sur un monument aux morts. Elle en avait même oublié un. Les habitants de Bandol ne connaissaient rien d’eux. On se souvient aujourd’hui qu’Ali Fattani, tué par un éclat d’obus, avait une femme qui s’appelait Halima. On se souvient que le père de Mohamed Dahel était cultivateur en Algérie. On se souvient que Jean-Édouard Seffar était un canonnier calme et courageux ». On se souvient qu’Albert Banuls tentait d’ouvrir une brèche au viaduc de Bandol sous le feu lorsqu’il est tombé. On se souvient que François Gaillardo était à ses côtés et que comme lui, il a été décoré de la Croix de Guerre. On se souvient que si la France est libre, c’est aussi grâce à eux. Retrouver la mémoire Comme ces cinq Algériens, ils ont été 500 000 mobilisés en Afrique pour sauver la France et l’Europe. 40 000 d’entre eux ne sont jamais rentrés. Pour aider les communes à identifier des individus ou des unités à honorer, l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre -ONAC-VG- a commencé à remonter la piste de plusieurs dizaines de combattants africains. À partir des noms, le Service historique de la défense -SHD- explore les archives pour collecter ce que l’administration savait de ces hommes. Nous avons commencé à travailler sur une centaine de noms », explique Maxime Ruiz, chargé de mission mémoire à l’ONAC-VG. L’objectif montrer la diversité des parcours et des territoires concernés. Parmi ces combattants africains, il y avait des soldats de toutes les couleurs et de toutes les origines. Il y avait de simples militaires du rang, mais aussi des officiers emblématiques comme le capitaine Charles N’Tchoréré, Gabonais qui a combattu pour la France dans les deux guerres mondiales. Des héros et des hommes simples, morts au combat ou de maladie. Autant d’histoires que d’individus. Dans les abimes de l’histoire, les archivistes retrouvent parfois les étapes de toute une vie, et parfois de simples bribes. C’est un peu la loterie, confirme Maxime Ruiz. Je ne dirais pas que c’est spécifique aux combattants africains. Il y a aussi des dossiers de métropolitains qui sont peu fournis. La différence c’est que l’administration sur place n’a pas toujours bien rempli les dossiers. » Les écarts culturels font que les noms ont parfois été mal orthographiés, les villes mal identifiées. Tous ces acteurs essaient, plus de 75 ans plus tard, de recréer du lien entre les héritiers de cette histoire. Les maires peuvent demander à retrouver des soldats d’Afrique qui ont contribué à libérer leur ville ou leur région. Les historiens et les archivistes s’appliquent à répertorier tout ce qu’ils peuvent un nom, le lieu d’une inhumation, des faits d’armes et pourquoi pas, dans certains cas, des descendants que la France essaie d’intégrer dans ces démarches. Sensibiliser les Français C’est Emmanuel Macron qui avait lancé cette idée, le 15 août 2019, alors que la France commémorait le 75e anniversaire du débarquement de Provence. Le président français contribuait à un effort pour rappeler que la Libération, ce n’est pas que le débarquement de Normandie du 6 juin 1944. Ce sont aussi les Résistants, ce sont aussi des volontaires venus d’une multitude de pays et arrivés par de multiples routes. Et ce sont aussi des centaines de milliers de combattants africains. Il existe de nombreuses rues et places qui portent les noms de grands résistants, de régiments français et parfois même de libérateurs américains célèbres. Les Africains ont été longtemps oubliés. Alors ceux qui travaillent sur ce projet espèrent que les maires de France voudront corriger cet état de fait en renommant des rues, des places, et pourquoi pas des écoles ? Cela participe à la cohésion nationale, explique Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, à RFI. Beaucoup de personnes se sont battues pour la France. C’est important que les Français s’approprient cette histoire. » L’Association des maires de France -AMF- a signé une convention avec le ministère pour soutenir la démarche. Pour l’instant, rares sont les élus locaux à vraiment se mobiliser. Après Bandol, un autre projet est en passe de se concrétiser dans une communauté de communes du Rhône. Deux autres maires ont pris un premier contact. Mais la période électorale n’est pas propice à l’effort de mémoire. L’enthousiasme ne quitte pourtant pas ceux qui portent cette campagne. Ils en sont convaincus, une fois les élections passées, les choses se débloqueront. En attendant ils débordent d’idées, notamment pour proposer du matériel pédagogique aux écoles, afin que les plus jeunes puissent se rappeler pourquoi cinq hommes nés en Algérie sont morts près de Bandol un lointain été de 1944. ActuPrime – La primeur et la valeur de l’information – Sénégal Lacavalerie d'Afrique (chant à la gloire des régiments de cavalerie de la Coloniale, sur l'air des Trompettes d'Aïda de Verdi) C'est nous (écho bis) les descendants des
Chant de la cavalerie d'Afrique les trompettes d'Aïda ✕ C'est nous Les descendants des régiments d'Afrique Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et défenseurs d'empires magnifiques Sous l'ardent soleil chevauchant Sans répit leurs fiers coursiers. Toujours prêts à servir À vaincre ou à mourir Nos coeurs se sont unis Pour la Patrie. Trompettes Au garde à vous, sonnez, Sonnez à l'étendard Et que fièrement dans le ciel Montent nos trois couleurs Le souffle de la France anime la fanfare Et met à chacun un peu d'air du pays Au fond du cœur. C'est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies À la Patrie. La piste est difficile et toujours nous appelle Par les monts pelés de Taza, de Ksar’ Souk, de Midelt L’élan de Bournazel vers le Tafilalet Sur les Ksours ralliés plantera fièrement nos trois couleursC’est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la nous referons gaiement flotter nos étendards Et suivrons partout hardiment l’éclat des trois couleurs Ensemble nous reprendrons demain le chemin du départ Et pour le pays serons prêts à lutter sans nulle peurC’est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la toujours devant, toujours la tête haute Nous serons présents sous la pluie, dans le vent, en avant ! L’ennemi nous trouvera le cœur plein de courage Et dans ce combat glorieux revivront nos héros ✕Dernière modification par Floppylou Mar, 02/04/2019 - 0853
Cest un plaisir et un honneur chaque fois de participer aux grandes fêtes avec la communauté Juive Séfarade arrivée en 1962 d’Afrique du Nord. Etant musicien clarinettiste amateur, j’ai le plaisir de donner des concerts pour Hanoukka dans cette synagogue reconstruite depuis 1965. En 1951 sur le terrain où se situait la synagogue,
C'est nous les Africains...Je vous poste la célèbre chanson de l'armée coloniale C'est nous les Africains Qui revenons de loin Nous venons des colonies Pour sauver la Patrie Nous avons tout quitté Parents, gourbis, foyers Et nous avons au cœur Une invincible ardeur Car nous voulons porter haut et fier Le beau drapeau de notre France entière Et si quelqu'un venait à y toucher Nous serions là pour mourir à ses pieds Battez tambours, à nos amours Pour le pays, pour la Patrie Mourir au loin C'est nous les Africains ! I Nous étions au fond de l'Afrique Gardiens jaloux de nos couleurs, Quand sous un soleil magnifique A retenti ce cri vainqueur En avant ! En avant ! En avant ! II Et lorsque finira la guerre Nous reviendrons dans nos gourbis ; Le cœur joyeux et l'âme fière D'avoir libéré le pays En criant, en chantant en avant ! Un petit hommage à mon grand pêre qui a fait l'Indochine et l'Algérie dans les tirailleurs sénégalais Re C'est nous les Africains... Invité 21/6/2008, 2246Bonsoir,Je me permets de mettre les deux couplets manquant, pour contribuer à cet hommage... Couplet IIPour le salut de notre empire Nous combattons tous les vautours La faim, la mort nous font sourireQuand nous luttons pour nos amoursEn avant ! En avant ! En avantCouplet IIIDe tous les horizons de FranceGroupés sur le sol africainNous venons pour la délivranceQui par nous se fera demainEn avant ! En avant ! En avant !Belle chanson de 1915AmtsPier Re C'est nous les Africains... Ulrich von Hassel 24/6/2008, 1922Oui ces chants et cette époque sont assez émouvants et font un peu sortir de certains préjugés... Re C'est nous les Africains... Major cowburn 24/6/2008, 2013Sous de Gaulle ce fut un chant séditieux,ça valait la "cabanne"Major cowburnGénéral de DivisionNombre de messages 1192Date d'inscription 17/02/2008 Re C'est nous les Africains... Invité 24/6/2008, 2058Ulrich von Hassel a écritOui ces chants et cette époque sont assez émouvants et font un peu sortir de certains préjugés... Bonsoir, Certains préjugés ? La question a 1000 euros Lesquels ? Amts Pier Re C'est nous les Africains... Invité 24/6/2008, 2100GREG ACE a écritC'est un des chants que je chantais pendant mon service. GREG. Moi je ne l'ai jamais chanté normal plus de service militaire ... Amts Pier Re C'est nous les Africains... CM 7/7/2008, 2347Major cowburn a écritSous de Gaulle ce fut un chant séditieux,ça valait la "cabanne" C'est vrai que c'est aussi le chant de l'OAS, du FN etc..... CMCMCaporal-chefNombre de messages 35Date d'inscription 25/01/2008 Re C'est nous les Africains... Invité 8/7/2008, 0741La Cavalerie d'AfriqueC'est nous echo bis les descendants des régiments d'Afrique, Les chasseurs, les spahis, les goumiers et les goumiers. Gardiens echo bis et défenseurs d'empires magnifiques, Sous l'ardent soleil, chevauchant, sans répit, leurs fiers coursiers. Toujours prêts à servir, à vaincre ou à mourir, Nos coeurs se sont unis, pour la Patrie. Trompettes echo bis au garde à vous sonnez, sonnez à l'étendard, Et que fièrement dans le ciel montent nos trois couleurs nos trois couleurs. Le souffle echo bis de la France anime la fanfare, Et met à chacun un peu d'air du pays au fond du coeur. C'est notre volonté, de vaincre ou de lutter, De consacrer nos vies à la Patrie. La piste echo bis est difficile et toujours nous appelle. Par les Monts pelés de Taza, de Ksar'souk, de Midelt et de Midelt. L'élan echo bis de Bournazel vers le Tafilalet, Sur les Ksours alliés plantera fièrement nos trois couleurs. Ensemble echo bis nous referons gaiement flotter nos étendard, Et suivrons partout hardiment l'éclat des trois couleurs. Ensemble echo bis nous reprendrons demain le chemin du départ, Et pour le pays serons prêts à lutter sans nulle peur. Soldats, echo bis toujours devant, toujours la tête haute, Nous serons présents sous la pluie, dans le vent en avant ! L'ennemi echo bis nous trouvera le coeur plein de courage. Et dans ce combat glorieux revivront tous nos héros. Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum EL7m.
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